Agressés depuis plusieurs mois par le pouvoir macroniste, taxés de nantis et de bénéficiaires inconvenants de la période « dorée » 1960/1990, considérés comme une charge insupportable, les retraités sont convoqués sur l’autel des sacrifices !

L’augmentation de la CSG renforce la diminution de leur pouvoir d’achat en déclinaison depuis 10 ans. Et les compensations annoncées sont particulièrement inégalitaires : la taxe d’habitation est un impôt dont les montants varient de 1 à 3 ! Certains n’y auront même pas droit ! et c’est sans compter les augmentations classiques des charges de la vie courante (gaz, électricité, transports, santé etc…)

Les retraités sont sommés de participer à une solidarité intergénérationnelle curieusement inversée, puisque dans un système par répartition, c’est l’activité qui finance les pensions et pas l’inverse.

Ce renversement des principes fondamentaux acquis depuis le Conseil National de Résistance préfigure un basculement dangereux vers le chacun pour soi qui, à terme, pénalisera toutes les tranches de la société. L’impôt ce n’est pas la même chose qu’un cotisation sociale !

Les retraités appellent tous ceux qui le peuvent à faire des manifestations du 15 mars prochain une protestation au moins aussi forte que celle du 28 septembre 2017 (où 80.000 personnes étaient descendues dans le rue). Il faut faire reculer le gouvernement en renonçant à cette augmentation, et en soutenant les personnels des EPHAD. Parce qu’il ne faut pas s’y tromper. Les dégradations des prises charges des personnes en perte d’autonomie dans les établissements spécialisés sont, à terme, autant de charges supplémentaires pour leurs enfants.

La solidarité est concept circulaire : chacun donne, collectivement, pour recevoir ; équitablement.