Contre toute attente, le ministère vient de publier un protocole national pour la reprise des AESH dans les écoles et établissements (texte en bas d’article) . Cette fiche fait le point sur les consignes sanitaires et les missions.
Elle apporte des précisions sur la situation des personnels susceptibles de ne pas reprendre leur service en présentiel (personnes vulnérables, personnes vivant avec une personne vulnérable) mais élude la situation des personnels confrontés à des problèmes de garde d’enfant (priorité d’accueil dans les écoles, travail à distance, autorisation spéciale d’absence si le travail à distance n’est pas possible).
Sur les missions, il n’est pas rappelé qu’elles sont strictement cadrées par la circulaire de 2017. Mais comme le protocole national circonscrit leur action « au service de la protection sanitaire de l’ensemble des élèves en situation de handicap », cela doit permettre d’éviter toutes les demandes abusives à leur encontre.
Il est aussi précisé que l’AESH peut être amené à accompagner d’autres élèves que celui ou ceux qu’il accompagne habituellement. Il faut veiller à ce que cela ne se traduise pas par une dégradation des conditions de travail et une augmentation des déplacements entre écoles et établissements, ce qui serait en contradiction avec le protocole sanitaire.
Si l’expertise du personnel de santé scolaire et du médico-social peut être sollicitée pour analyser les besoins préalablement à la reprise dans un certain nombre de situations, cela doit être effectif partout pour définir les conditions de prise en charge dans l’intérêt de l’élève et pour garantir la sécurité des personnels. Il ne serait pas admissible que, dans la période, les équipes soient laissées seules face à ces problématiques.
Enfin, à la demande du SNUipp-FSU, un paragraphe rappelle que le renouvellement des contrats sera anticipé et qu’il s’applique pour tous. Cela doit s’appliquer à tous les AESH, y compris à celles et ceux dont le contrat CUI-PEC arrive à son terme.