
Le CDEN est le conseil départemental de l’éducation nationale. Il était présidé par la secrétaire générale de la Préfecture de la Vienne, l’IA-Dasen et le président adjoint du conseil départemental.
Le CDEN est composé de représentant-es :
– des collectivités locales
– des personnels des établissements d’enseignement et de formation. La délégation FSU/CGT Educ’Action est la délégation majoritaire avec 5 élu-es.
– des usagers-ères et des personnalités remarquables : parents d’élèves, DDEN, associations, etc…
Contexte : Ce CDEN était le 1er de l’année. La mobilisation des retraité-es se tenait en même temps devant la préfecture contre les budgets en discussion (lien vers l’appel du 86)
Déclaration liminaire de la FSU/CGT Educ’Action : budget, suppressions de postes, politiques éducatives …
M. le Préfet,
M. le vice-président du conseil départemental
Mme l’Inspectrice d’Académie,
Mesdames et messieurs les membres du CDEN,
En préambule de ce CDEN, la délégation FSU/CGT Educ’action tient à rappeler qu’elle soutient l’action intersyndicale des retraité-es aujourd’hui.
La délégation FSU/CGT Educ’action ne pouvait également commencer ce CDEN sans évoquer le projet de budget 2026 qui est en préparation. Avec un projet présenté de suppression de 4018 postes dans le public, près de 2000 pour le premier degré et 1365 pour le second degré. Pire encore, sont les propositions de la commission des finances du Sénat de supprimer non pas 4000 postes d’enseignant-es mais 8000… La délégation FSU/CGT Educ’action ne peut que saluer le communiqué de l’Association des maires ruraux de la Vienne qui s’y opposent.
Mais pourquoi le gouvernement se vante alors d’un solde global positif de créations d’emplois ? Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, l’a reconnu lui-même : le solde positif affiché est lié aux créations d’emplois de stagiaires dans le cadre de la réforme de la formation initiale qui entrera en vigueur à la rentrée 2026. Or, ces créations d’emplois (7938 emplois de stagiaires, professeurs du 1er et du 2d degré ou CPE) sont liés à la période transitoire, 2 ans, pendant laquelle deux concours vont coexister, un au niveau L3 et l’autre au niveau M2. Dans deux ans, avec l’extinction du concours M2, les emplois de stagiaires liés à ce concours vont disparaître. L’affichage d’un solde positif d’emplois est donc purement conjoncturel et temporaire, lié à la cohabitation de deux concours. Derrière les affichages, il y a le choix politique assumé de ne pas se saisir de la baisse démographique pour améliorer les conditions d’enseignement et d’étude. Au contraire, les évolutions démographiques doivent permettre de rattraper le retard accumulé depuis vingt ans. En juin, l’Institut des politiques publiques (IPP) a démontré que les économies à court terme liées à la suppression d’emplois d’enseignant·es induisaient un coût économique et des pertes fiscales énormes à long terme.
La boussole de toute politique éducative ne doit pas être la logique comptable, mais bien humaine et éducative. Nous exigeons la création de tous les postes nécessaires dans nos métiers.
Pourtant, les besoins sont loin d’être couverts et face au défi de l’école inclusive, notre système est en échec et une nouvelle fois, 100 élèves étaient à cette rentrée sans leurs affectations auxquelles ils ont droit. Le gouvernement affirme qu’il supprime des postes d’enseignant·es car il y a moins d’élèves. Mais il en supprimait aussi dans le 2d degré quand il y avait plus d’élèves : ainsi entre 2018 et 2023 : les collèges et les lycées publics ont perdu 8 865 postes de professeurs alors même qu’ils accueillaient 7 441 élèves supplémentaires.
Double peine pour l’éducation dans le cadre de ce projet de budget, les économies demandées aux collectivités auront forcément un impact sur les conditions de scolarisation de nos élèves. La réalité est déjà que face à des budgets de plus en plus contraints, des économies ont lieu de plus en plus sur la partie scolaire, que ce soit en termes de gestion des ATSEM dans le 1er degré ou sur les crédits et projets pédagogiques dans le 2nd degré par exemple. De renoncement en renoncement, les annonces font état d’un nouveau coup de rabot sur le Pass Culture, la disparition des budgets NEFLE et l’abandon partiel de la mise en œuvre des nouveaux programmes faute de moyens pour renouveler les manuels scolaires. Ce projet de budget est donc à double lame pour l’éducation, et la FSU/CGT Educ’action mènera le combat. Et au-delà des dotations fléchées directement éducation, la baisse des dotations pour les collectivités nous inquiète également sur les missions sociales qu’elles remplissent et qui pourraient s’en trouver impactées. Nous n’oublions pas qu’au nom de la « responsabilité budgétaire » selon le président du département, la baisse votée par le conseil départemental de subventions à l’ADSEA 86, l’Association Départementale de la Vienne pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte, a directement un impact sur les emplois d’éducateur de rue dont les tristes évènements ces dernières années dans nos quartiers, nous rappellent sans cesse la nécessité.
Pour la FSU/CGT Educ’action, un autre budget est indispensable et possible afin d’améliorer les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves. Selon l’enquête Talis, à peine 4% des professeurs estiment que leur métier est assez valorisé et que leur avis compte dans les décisions politiques. C’est la proportion la plus faible des pays de l’OCDE. Cette étude vient confirmer la perte de sens du métier par les personnels de l’Éducation et le gouvernement serait bien conseillé de rompre avec les politiques éducatives imposées aux personnels jusqu’ici. Cela passe, entre autres, par l’abandon des réformes de tri social telles que le « choc des savoirs » et la réforme de la voie professionnelle, l’abandon du pilotage par l’évaluation et l’urgente et indispensable revalorisation salariale de tous les personnels. Cela suppose aussi des moyens à la hauteur des besoins pour l’inclusion.
Concernant cette rentrée scolaire, avec un 7ème ministre depuis 2022, rien malheureusement ne change. Les réformes continuent de pleuvoir sans cesse, des nouveaux programmes encore la semaine dernière, sans que cela soit construit avec et pour la profession. Les évaluations se multiplient, que ce soit sur les élèves, les personnels ou les établissements, pour améliorer notre système défaillant alors même que ces défaillances sont mises en évidences par les études internationales y compris françaises : les élèves français sont dans les classes les plus chargées, avec des enseignants qui font partie des moins bien payés et qui ont le temps de classe le plus important, au détriment du temps nécessaire à faire du collectif. A défaut de prendre ses données objectives à bras le corps, ce gouvernement s’entête à y maintenir ses réformes rétrogrades.
Bilan de la rentrée scolaire 1er et 2nd degré
1er degré
Ecoles publiques
Les effectifs des écoles publiques continuent à baisser dans la Vienne avec -852 élèves en moins à cette rentrée par rapport à la rentrée 2024. Cette baisse dure depuis plusieurs années : -577 à la rentrée 2024, -825 à la rentrée 2023, -206 à la rentrée 2022, -809 élèves à la rentrée 2021, -892 élèves à la rentrée 2020, -618 élèves à la rentrée 2019…
La moyenne d’élèves par classe dans les écoles publiques :
- en maternelle : 21.98 élèves, en baisse par rapport à 2024 où il y avait 22.27
- en élémentaire : 19.97 élèves, en baisse par rapport à 2024 où il y avait 20.22
A cette rentrée, il y a 1468 classes dans les écoles publiques de la Vienne (dont 33 d’enseignement spécialisé).
La délégation FSU-CGT éduc’action rappelle :
- que la situation est très différente d’une situation géographique à une autre dans notre département (zone rurale, secteur prioritaire, politique de la ville…) cela pose de grands défis partout et des réponses diversifiées ;
- l’urgence de revoir la carte de l’éducation prioritaire
- que ces effectifs par classe sont les plus élevés parmi les 22 membres des pays de l’OCDE, il est regrettable que la baisse globale des effectifs n’ait pas permis de faire chuter de façon plus importante, les moyennes notamment en maternelle ;
- que la scolarisation des élèves de moins de 3 ans sur le département est catastrophique, encore en baisse cette année.
- que fermer des classes pour rassembler des élèves n’est en rien un synonyme de plus value éducative
- que la chute des effectifs doit être l’occasion de repenser les écoles, dans leurs structures, et que cela doit forcément passer par une amélioration quantitative et qualitative de l’encadrement humain avec plus de personnels spécialisés
Ecoles privées
Le privé perd aussi des élèves avec un constat de -53 élève en plus à cette rentrée (…mais + 6 dans le privé hors contrat). La grande différence par rapport aux effectifs du public est la stabilisation de ses effectifs en maternelle quand cela baisse dans le public (- 278).
Par rapport à l’année dernière, il n’y a eu aucune fermeture de classes dans le privé sous contrat et 1 ouvertures dans le hors contrat, qui passe à 18 classes.
La moyenne d’élèves par classe dans les écoles privées :
- en maternelle : 24.25 élèves, en baisse par rapport à 2024 où il y avait 25,84
- en élémentaire : 21.03 élèves, en augmentation par rapport à 2023 où il y avait 20,89.
La FSU-CGT Educ’Action exige que les fonds publics soient réservés à l’école publique et demande l’abrogation de toutes les lois de financement de l’école privée.
Carte scolaire 1er degré : bilan de rentrée 2025
L’IA a représenté les décisions de carte scolaire prises au CSA 86 du 2 septembre
1 ouverture à titre définitif
- Fontaine Le Comte maternelle
2 ouvertures à titre provisoire
- Biard maternelle
- Scorbé-Clairvaux maternelle
1 fermeture
- Craon suite à la décision du conseil municipal
Autres mesures
- 1 poste de coordination PAS sur Montmorillon
- des décharges de direction supplémentaires liées au regroupement de direction
La délégation FSU-CGT éduc’action a rappelé :
- la satisfaction des ouvertures de classe effectuées, qui étaient quasi toutes portées par la FSU-SNUipp 86 en CSA, même si certaines auraient pu avoir lieu dès juin ce qui aurait facilité la rentrée
- cette carte scolaire ne permet pas une nouvelle fois de faire face aux défis quotidiens que rencontrent les écoles notamment des remplaçant-es pour partir en formation, des personnels spécialisés pour aider les équipes dans la scolarisation des élèves à besoins particuliers.
- l’épuisement de la profession, et notamment des collègues directeur-trices
Vote carte scolaire 1er degré :
La FSU-CGT Educ’Action a voté pour ces décisions qui ne comportaient que des ouvertures et aucune fermeture de classe décidée par l’IA-Dasen.
Collèges
Les effectifs dans les collèges publics de la Vienne ont été présentés. Il y a 290 élèves en moins à cette rentrée par rapport à l’année dernière. Les effectifs dans les collèges privés sont stables (-5) ce qui nous amène à nous interroger sur la baisse démographique qui se concentre sur les établissements publics . De plus, nous rappelons que les collèges privés ont gagné 2,5 points depuis 10 ans, confirmant une tendance lourde de fuite des établissements publics. En résumé sur la décennie passée, les collèges publics ont vu leurs effectifs diminuer d’environ 550 élèves alors que le privé augmente de près de 470.
La FSU/CGT Educ’Action a demandé si les services s’étaient penchés sur la question pour comprendre l’origine de cette fuite vers l’enseignement privé. Réponse : le département de la Vienne se félicite du travail effectué sur la mixité scolaire via la sectorisation. Les services affirment se pencher sur la question de l’évitement scolaire, la DOS chercherait à doter les différents établissements en fonction des moyens.
Nous saluons la présence dans les documents du graphique de positionnement des collèges privés en fonction de leur IPS comme nous l’avions demandé l’an dernier. Toutefois on retrouve les IPS des collèges privés et qui montre bien le fort décalage (plus de 14 points) entre public et privé au profit du second qui ne joue absolument pas le jeu de la mixité scolaire.
Concernant les effectifs par classe, on remarque comme chaque année que les collèges de Poitiers et sa couronne sont bien chargés. Il y existe aussi de l’hétérogénéité et des besoins éducatifs particuliers à prendre en charge.
Si on note un effectif global moyen de 23,62 élèves par classe en sixième, la délégation FSU/CGT Educ’Action désapprouve que 6 collèges ont des effectifs de sixième égaux ou supérieurs à 26 dont Lencloître qui a un IPS de 96,8. Pour rappel seuls les mathématiques et le français sont en groupes ce qui signifie que les autres enseignements (dont sciences et langues) sont mis à mal faute de dédoublements. Le raisonnement est le même pour 11 collèges qui voient plus de 27 élèves par classe en 5ème.
Enfin, nous dénonçons la situation de certains établissements dont les effectifs flirtent ou atteignent les seuils de dédoublement ce qui entraînera des difficultés en cas d’arrivées sur le secteur en cours d’année.
Pour les autres divisions, l’ensemble tourne aux alentours de 24,61 avec l’inclusion des ULIS soit une augmentation de 0,1 point par rapport à l’an dernier.
Affectation en 6ème
Affectation en 6ème :
3927 élèves affectés via Affelnet (contre 3928 en 2024) dont 40 maintiens (contre 19 en 2024).
94 demandes hors Affelnet (contre 83 en 2024)
Dérogations :
En 6e : 365 demandes contre 292 en 2024, 76,4% (en baisse) sont acceptées soit 279 /
En 5e, 4e et 3e : 104 demandes acceptées contre 112 en 2024, 72,7% sont acceptées.
Cette augmentation des demandes peut s’expliquer par la nouvelle sectorisation avec la difficulté de la double sectorisation sur Jean Moulin / France Bloch Sérazin et le rapprochement des fratries.
SEGPA
Pour la deuxième année consécutive, les effectifs en SEGPA sont en baisse cette rentrée par rapport à l’année dernière. En 2010, 507 élèves étaient scolarisé-es en SEGPA soit -76 élèves en 15 ans. Depuis ces dernières années, les effectifs de 6ème sont de plus en plus limités en SEGPA (moyenne de 9,88 élèves) et les entrées se font en 5ème (moyenne de 13,75 élèves ).
La FSU/CGT Educ’Action a demandé aux services comment ils expliquent cette tendance, quelles solutions pourraient être envisagées pour enrayer cette chute qui témoigne d’une perte de chances pour des élèves qui seraient en droit d’en bénéficier.
La DASEN a répondu qu’il y avait la question de l’acceptation de la famille et de passage en commission : c’est donc un processus long. Et elle n’a pas la réponse quant à l’impact du manque de remplacement des Assistants sociaux.
| établissement | effectifs 6ème | effectifs 5ème | effectifs 4ème | effectifs 3ème | TOTAL |
| George Sand – CHÂTELLERAULT | 4 | 14 | 17 | 12 | 47 |
| René Descartes – CHÂTELLERAULT | 6 | 15 | 17 | 11 | 49 |
| Gérard Philipe – CHAUVIGNY | 12 | 10 | 9 | 17 | 48 |
| Camille Claudel – CIVRAY | 14 | 10 | 17 | 15 | 56 |
| J. du Bellay – LOUDUN | 9 | 14 | 15 | 14 | 52 |
| Joséphine Baker – VOUNEUIL S/BIARD | 9 | 14 | 16 | 16 | 55 |
| Henri IV – POITIERS | 14 | 17 | 17 | 16 | 64 |
| T. Renaudot – SAINT BENOÎT | 11 | 16 | 17 | 16 | 60 |
La FSU-CGT Educ’action a rappelé que si les effectifs étaient en baisse, le nombre d’élèves qui ne relevaient pas de la SEGPA mais du handicap, était lui en hausse, ajoutant de la complexité dans l’exercice des missions.
La FSU-CGT Educ’action rappelle les textes : “ Chaque division ne doit pas, dans toute la mesure du possible, excéder 16 élèves”.
La FSU-CGT Educ’action a rappelé les difficultés d’avoir des 6ème SEGPA aux effectifs importants avec des élèves qui ont des problématiques différentes dès la rentrée au collège et cela ne laisse qu’1 place disponible pour les orientations de fin de cycle 3.
Pour information, le décret n° 2025-926 du 8 septembre, précisé par un arrêté en date du même jour, instaure le bénéfice de l’ISAE aux professeur·es des écoles assumant les fonctions de professeur·e principal·e des classes de 4e et 3e SEGPA. Les montants de cette indemnité (1308,72€ en tant que professeur·e principal·e de 4e et 1497,84€ en tant que professeur·e principal·e de 3e) offrent ainsi une juste reconnaissance du travail et de l’engagement de ces enseignant·es auprès des élèves. Cependant, les missions de professeur·e principal·e des classes de 6e et 5e SEGPA restent exclues de cette mesure. La FSU et la CGT Educ’action demandent que tous·tes les professeur·es des écoles assumant la responsabilité de professeur·e principal·e dans l’ensemble des classes de SEGPA puissent bénéficier de l’ISAE modulable.
Résultats des élections de représentants de parents d’élèves
-Ecoles
Taux de participation : 54.45% (stable)
-Collèges
Taux de participation : 20.63% (baisse environ 5%)
Au collège, le vote a été organisé de façon électronique via Pronote. Ce qui pose des questions en matière de RGPD. Quel bénéfice quant au taux de participation ? Dans le secondaire -4.86% alors qu’à 73% le vote était possible de manière numérique.
La FSU-CGT Educ’action a rappelé la lourdeur de cette opération dans les écoles primaires alors qu’il y a majoritairement qu’une seule liste et où le vote électronique pourrait une solution pour diminuer la charge de travail pour les équipes, et notamment les collègues directeurs et directrices.
Compétences du conseil départemental
Dotations globale de fonctionnement des collèges
Les dotations de fonctionnement 2025 ont été présentées et notifiées aux établissements et ont été votées par le conseil départemental.
Par rapport à 2025, le budget 2026 après retenues passe de 4 958 013 € à 4 449 066 €, soit une diminution de 10,27%.
Au motif que les collèges ont parfois des fonds de roulement importants, un écrêtement des DGF a été opéré par le conseil départemental allant parfois jusqu’à 25 %.
La FSU/CGT Educ’Action est intervenue sur les points suivants :
- la baisse des dotations aux collectivités territoriales par l’Etat a un impact fort sur les DGF
- Toutefois la baisse très relative des effectifs d’élèves est bien inférieure à la baisse des DGF.
- Il manque dans les documents le tableau complet avec tous les collèges et la répartition par poste
Les services du département précisent que les retenues s’expliquent par un nouveau critère, communiqué aux chefs d’établissement en juin : la dotation est baissée pour les établissements qui disposent d’un fonds de réserve supérieur à 75 jours de fonctionnement.
Tarifs et aides à la restauration 2026
Le Conseil Départemental a annoncé qu’il maintenait les tarifs de restauration de 2025 pour l’année 2026, qui étaient déjà les mêmes que ceux de 2024.
Selon lui, les tarifs et les taux de charges en vigueur actuellement devraient permettre aux collèges de garantir l’équilibre financier de leur restauration tout en maintenant une politique qualitative des repas.
De la même manière, la mesure d’accompagnement social est reconduite en 2026 pour les élèves titulaires d’une bourse nationale.
La FSU/CGT Educ’Action a salué la reconduction de l’aide compensatrice pour les élèves scolarisés en cité mixte et déjeunant dans les selfs gérés par la Nouvelle Aquitaine où les tarifs sont plus élevés que dans les collèges de la Vienne. Mais nous nous inquiétons de la hausse du pourcentage de boursiers synonyme d’augmentation de la précarité. Les sommes allouées correspondront-elles aux besoins des familles au vu du contexte économique?
Les services du département garantissent que l’enveloppe allouée à ce budget sera à la hauteur des besoins, que celle-ci sera déterminée en fonction des remontées du terrain.
Communication avec les collèges – Espaces de travail sous l’ENEJ
-2 espaces d’échange sous ENEJ mis en place depuis mai dernier : 1 avec les chefs d’établissements et 1 avec les secrétaires généraux. Cela permet l’échange de documents.
-Une application disponible sur smartphone
-L’intégration forte de Pronote dans ENEJ
Point d’étape sur la PPI des collèges
-Descartes Châtellerault : rénovation complète du collège en 2026/27 en site occupé !
-Mirebeau : construction d’un nouveau collège qui ouvrira à la rentrée 2027. Il a été conçu comme exemplaire au niveau énergétique.
Numérique pour l’Education
Remplacement prévu des ordinateurs rendus obsolètes par la fin des mises à jour Windows 10. 1500 postes sur 6000 à remplacer : cela sera long.
Comment sont intégrées les IA, sous quelle forme de concertation et avec qui ?
Pour la Dasen, il s’agit d’un sujet EN : des formations auront lieu et seront délivrées par l’EAFC.
Questions diverses de la FSU/CGT Educ’Action :
-
Notifications MDPH et AESH
La FSU-CGT Educ’action a dénoncé le manque d’AESH dans le département.
Le constat par rapport aux autres départements de l’académie est flagrant.
- Charente 444 ETP
- Charente-Maritime 732 ETP
- Deux-Sèvres 469 ETP
- Vienne 345 ETP
Conséquences, le taux de mutualisation des AESH, qui a un impact sur leurs conditions de travail, est beaucoup plus important que dans les autres départements.
La FSU-CGT Educ’action a remis en cause le travail effectué par la MDPH 86, dont les personnels ne comprennent pas les non reconnaissances pour certain-es élèves. Il y a un % d’élèves en situation de handicap en Vienne bien plus faible que dans l’académie ou en France.
L’administration a indiqué que l’ensemble des besoins étaient couverts dans le département. Il n’y a pas d’élève sans accompagnement, 900 élèves notifiés et accompagnés, mais 90 dossiers à instruire par la MDPH à venir.
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Personnels médico sociaux
La FSU-CGT Educ’action a rappelé que des manques existent dans le domaine médico-social alors que l’action des équipes pluri-professionnelles est primordiale d’autant plus à l’heure où la santé mentale est un sujet majeur. L’action des services de l’Etat est hélas souvent à contretemps des besoins du terrain. La question de la couverture du territoire a été posée.
Les services de l’Etat répondent que les difficultés sont petites et s’expliquent notamment en raison du financement des remplacements par année civile, créant un décalage par rapport au rythme de l’année scolaire. Les difficultés seraient résolues ou en voie de l’être.
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Politique de contrôle du privé
Le ministère a décidé d’un plan systématique de contrôle : 40% des établissements doivent être contrôlés cette année (par RNE) moitié sur pièce, moitié sur place. Aucun contrôle en 2024-2025 dans la Vienne pour les écoles et 2 lycées contrôlés, Isaac de l’étoile et Union chrétienne. 2 collèges seront contrôlés en 2025-2026.
Nature des contrôles : les corps d’inspection (M. Bonnet, IEN pour le 1er degré et M. Herreria, IA-IPR pour le 2nd degré), le rectorat et la DSDEN.
pour la FSU/CGT Educ’Action : Apolline Letowski, Matthieu Menaut, Julien Dupont, Hugo Loyer-Giroux, Matthieu Thibault
VIENNE