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CDEN 08 novembre 2017

Le CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale) est présidé par la Préfète, l’Inspecteur d’Académie et le président du Conseil général.

Y sont présents 31 membres :

10 membres représentant les communes, le département et la région,
10 membres représentant les personnels, ( 5 FSU/CGT, 2 FO, 2 UNSA, 1 SNALC)
10 membres représentant les usagers (sept représentant-e-s des parents d’élèves, un représentant d’associations complémentaires, deux personnalités qualifiées nommées)
1 représentante des DDEN ( voix consultative)

8 novembre : journée de lutte contre la précarité dans la Fonction Publique.
Un rassemblement de collègues en contrats aidés et à l’appel de l’intersyndicale FSU/CGT, FO,UNSA avait lieu devant la Préfecture en amont du CDEN. La préfète a indiqué qu’elle ne pouvait pas recevoir les CUI-CAE lors de ce CDEN car elle n’était pas au courant de leur manifestation (!) mais qu’une audience pouvait être demandée.

COMPETENCES ETAT

Bilan de rentrée 1er degré

L’IA a fait le point sur les 4 ouvertures de rentrée lors du CTSD de rentrée du 5 septembre.

La FSU/CGT a indiqué que malgré une dotation départementale importante, certaines situations restaient toujours en souffrance. La FSU/CGT a ainsi cité les situations de Buxerolles Planty maternelle et élémentaire et celle de Poitiers St Exupéry.

L’IA a répondu que malgré une baisse significative des naissances plus forte que prévue (-496 élèves à la rentrée), le territoire restait déséquilibré puisque Poitiers et ses couronnes restaient attractifs par rapport à une désertification des zones périphériques (Sud Vienne, Lencloitre, Montmorillonais,et dans un degré moindre le Châtelleraudais). Il s’est dit attentif donc des problématiques d’effectifs importants sur le Grand Poitiers (St Benoît, Sèvres Anxaumont…) et particulièrement sur Buxerolles où il a indiqué que le dossier était “complexe” au regard de la mauvaise répartition entre les écoles du Bourg et le Planty.

La FSU/CGT s’est alarmée aussi sur l’augmentation des effectifs dans le 1er degré privé alors que le public baisse. La FSU/CGT a indiqué qu’une partie du privé se développait sur des écoles avec 1 ou peu de classes, pratiquant les classes multi-niveaux et donc nécessitant des pédagogies différenciées … soit le type de structure qu’essaie de faire disparaître l’éducation nationale.

Vote sur les 4 ouvertures : unanimité en pour

2nd degré

L’IA a indiqué qu’un effort significatif avait été fait sur les divisions de 6ème, sur le rural en particulier, où les effectifs stagnent voire diminuent alors qu’ils augmentent sur Poitiers et sa couronne. Ensuite, il a indiqué que d’autres ouvertures avaient dû avoir lieu dans des divisions ( 4ème, 3ème) dans le cadre des ajustements car non prévisibles.

Pour la FSU/CGT, ces variations d’effectifs sur certains collèges hors 6ème, comme à Couhé, s’expliquent par la problématique de la concurrence avec le privé. La FSU/CGT est inquiète que cette situation ne se développe sur Poitiers au regard de la sectorisation et de l’implantation d’un collège privé aux Couronneries.

Suite aux échanges avec les représentants du personnel sur les effectifs élevés en SEGPA avec notamment trop de divisions à 17, l’IA a indiqué que le nombre de 16 élèves était un seuil indicatif. La FSU/CGT est intervenue pour rappeler que ce n’était pas un seuil, mais un maximum indiqué par les textes ( » Chaque division ne doit pas, dans toute la mesure du possible, excéder 16 élèves. ») que cela peut engendrer de réelles difficultés notamment dans le cadre des plateaux techniques en terme de sécurité !!! Or toutes les SEGPA du Châtelleraudais sont à 17. L’IA répondant que les établissements pouvaient compter sur la variable de présence effective des élèves…

La FSU/CGT s’est enfin félicitée, après plusieurs années à le demander, de la visualisation des dispositifs Ulis au sein des documents de l’administration.

Par contre, la FSU/CGT a une nouvelle fois demandé que les documents fournies par l’administration soient en « format ouvert » conformément à la loi.

Affectations /orientation

La FSU/CGT a fait remonter le problème des élèves orientés en 2nde GT au lieu d’un Lycée Professionnel malgré les demandes des familles (4% des effectifs).

L’IA a indiqué que c’était un changement dans l’Académie, puisque c’était le contraire précédemment, et qu’il se félicitait que les enseignants poussent les élèves vers plus d’ambition en 2nde GT.

Après de multiples réactions sur ce terme d’ « ambition », l’IA a précisé ses propos. Quand il parle d’ambition, il indique qu’il pense aux élèves ou leurs familles qui n’envisagent pas une poursuite en lycée GT par autocensure ou auto-dénigrement. Il a réaffirmé qu’un élève avec un projet précis, qui par choix dans cette optique, choisit le lycée professionnel, quelle que soit sa situation scolaire précédente, doit être encouragé et que le LP n’est pas une voie de tri. La FSU/CGT est en accord avec cette position.

Rythmes scolaires

  • Bilan rentrée 2017 : l’IA a présenté les nouvelles organisations à la rentrée dont celles à 4 jours pour 7 écoles de la Vienne. La FSU/CGT est satisfaite que certaines situations, où les élèves faisaient près d’1h30 de trajet de transport scolaire les mercredis matins, ont pu être modifiées. La FSU/CGT a rappelé qu’un certain nombre d’organisations scolaires dans ce département n’ont pas été guidées par “ l’intérêt des élèves” mais bien par les horaires de bus, les moyens de la commune, les problèmes de locaux… Vote sur ces 6 organisations : 6 abstention (5 FSU CGT + 1 FCPE), le reste en Pour, 0 contre.
  • Rythmes scolaires 2018 : l’IA a annoncé que les demandes de modifications de rythmes scolaires devaient remonter au plus tard le 31 janvier 2018 … donc, si c’est votre cas, un conseil d’école doit se tenir avant le 31 janvier ( exceptionnel ou le 2nd qui est avancé ). L’IA a indiqué que tous les élu-e-s recevraient un courrier d’information dans les 15 jours. Pour rappel, pour qu’une demande soit étudiée par l’IA, il faut que la demande soit conjointe : municipalité + majorité du conseil d’école.
    S’il y a plusieurs écoles concernées sur la même commune ou l’intercommunalité, c’est la majorité des conseils d’écoles. Pour retrouver les possibilités d’organisation et de dérogation, c’est sur ce lien : https://www.snuipp.fr/actualites/posts/parution-du-decret-sur-l Les rythmes scolaires pour la rentrée 2018 seront arrêtés au CDEN du mois mars. Pour tout renseignement , n’hésitez pas à contacter le SNUipp-FSU 86

COMPETENCES DEPARTEMENTALES

Plan Collèges

Ce plan reprend l’ensemble des travaux en cours (comme par exemple la demi-pension à Renaudot) et à venir (réfection totale du collège Henri 4).
Il dépend largement de la vétusté des collèges mais aussi de la démographie et des zones où les effectifs sont en progression.
La population augmentera sur Poitiers et sa périphérie et diminuera ailleurs.
Prévisions :
Civraysien : -28 % Montmorillonais : -20 % Loudunais : -16 %
Par ailleurs, les gros travaux engagés concernent l’accessibilité car les établissements de la Vienne ont 40 à 50 ans pour beaucoup. Se pose également le problème de leur qualité thermique. M. Fauquembergue souligne également la sécurisation des établissements, indispensable selon lui.

Sectorisation : un 35ème collège et la réhabilitation du collège Henri 4

M. Colin, élu au CD pour l’éducation indique que les travaux à Henri 4 sont difficiles en raison du bâtiment classé dont la ville de Poitiers est propriétaire et des contraintes (le sous-sol nécessite des fouilles approfondies, certaines parties du bâtiment sont difficiles d’accès…). Il ajoute que les travaux en site occupé par les élèves sont trop difficiles. La FSU/CGT approuve ce choix plus raisonnable, pour les élèves comme pour les personnels.
Il rappelle l’annonce faite de la création d’un nouveau collège. Pour lui, un 35ème collège dans la Vienne est une bonne solution pour envisager la restauration d’Henri 4 et permettrait de revoir la sectorisation. Il serait implanté vers Poitiers Ouest. Le choix de la commune n’est pas déterminé.

La FSU/CGT regrette d’avoir appris cette nouvelle par la presse. Le besoin de ce collège n’est pas à discuter mais ça aurait dû se faire avant car on connaît la montée des effectifs sur Poitiers depuis longtemps. Ca ne réglera pas la question de l’ouverture du collège privé, ni la problématique de la sectorisation sur Poitiers Nord/Est.
Pour M. Fauquembergue, les collèges de Poitiers centre accueillent des élèves venant de communes périphériques, élèves que pourrait absorber le nouveau collège.
Cela libérerait des places pour mettre en oeuvre une nouvelle sectorisation.
Sandrine Martin (élue PS) réitère la demande d’un collège public avec internat.
M. Fauquembergue explique l’organisation prévue : en 2021/2022 on construit un nouveau collège, on y met les élèves d’Henri 4 où on démarre les travaux et progressivement, les élèves d’Henri 4 y retournent et certains restent dans le nouveau collège.

FSU/CGT pose la question de l’autorisation d’ouverture d’un collège privé par l’Etat : on peut ouvrir un collège privé si il y a des effectifs en tension dans le public et si il y a une demande…. En clair, la réponse du nouveau collège arrive bien tard.
M. Fauquembergue : le privé correspond à une diversification de l’offre de formation. Il ne s’agit pas d’un nouveau collège puisqu’il est hébergé dans les locaux d’un lycée. Le contrat d’association qui lie St Jacques de Compostelle au rectorat existe déjà.

Le point de vue de la FSU/CGT : La sectorisation est un serpent de mer dans le département, sans cesse repoussée… Et pourtant l’urgence est bien de s’y atteler. Une chose est sûre, le collège privé qui ouvrira en 2018 risque encore d’aggraver les disparités sociales, et la mixité scolaire qui y est souvent associée, dans les collèges de Poitiers. Cela participera un peu plus à capter les populations aisées sur une zone déjà fortement en tension : les populations défavorisées sont sur-représentées sur l’axe Jules Verne – Jean Moulin – France Bloch Serazin.

Dotation Globale de Fonctionnement 2018

La FSU/CGT indique qu’elle apprécie que le CD ait détaillé le mode calcul qui préside à l’attribution des dotations, dont le système de bonus-malus lorsque les établissements conservent trop de fonds de réserve. Nous en profitons pour rappeler que les établissements doivent être accompagnés dans leur politique d’investissement pour faire fondre leurs réserves et que ce travail aurait pu être fait si on ne supprimait pas autant d’agences comptables. Ces investissements doivent aller directement en faveur des élèves.

Restauration Scolaire : tarifs 2018 et politique globale

La FSU/CGT est intervenue sur les tarifs de restauration scolaire et notamment sur le collège Jean Moulin où les tarifs sont les plus chers (+80€ par an). Résultats de plus en plus de familles désinscrivent leurs enfants de la cantine qui du coup, mangent peu ou mal (souvent des produits à bas coût acheté au supermarché discount en face du collège).

Le département a répondu que cela était dû au fait que les élèves du collège mangeaient au lycée dont les tarifs ne dépendent pas du conseil départemental. La réflexion en cours pour trouver un moyen de pallier cette situation.

La FSU/CGT a dit qu’il y avait urgence surtout dans un collège qui accueille un fort taux de familles défavorisées et que le dossier est connu depuis longtemps.

Info : en moyenne, sur l’expérimentation « Agrilocal 86 », pour les collèges sont passés de 5 à 20 % de nourriture locale pour une augmentation de 10 c.

Numérique éducatif : Plan Numérique pour l’Education, modernisation des infrastructures des réseaux des collèges

1. Rénovation, modernisation

Modernisation : 2,5 Millions d’euros sur 3 ans. 152 000 € de matériel.
La FSU se félicite des moyens alloués à la rénovation et à la modernisation des installations dans les établissements. Une remarque : il est souvent fait état du total des ordinateurs disponibles dans les collèges, y compris les postes administratifs.
Le Conseil départemental répond qu’il y a effectivement des progrès à faire sur le décompte des ordinateurs, entre ceux en panne, ceux qui sont dévolus à l’administration, aux profs… Ils vont tâcher de faire un inventaire plus clair.

2. Classe mobile : le choix des ipad

Encore une fois la FSU se pose des questions sur les choix techniques opérés et sur les environnements fermés choisis. Le Conseil départemental en lien avec l’état a choisi une multinationale qui encore dernièrement montre que l’argent public débloqué va se retrouver sur des comptes off shores. Alors que des opérateurs français, des PME et TPE françaises essaient de concourir sur les appels d’offres.
Avant de généraliser, quels sont les bilans pédagogiques ?

Le point de vue de la FSU/CGT : La recherche en sciences de l’éducation existe , la littérature à ce propos également. Envisagerait-on les mêmes expérimentations à grande échelle en médecine alors qu’aucune littérature scientifique ne vient étayer les résultats ? Nous encourageons à se documenter (par exemple “apprendre avec le numérique” écrit par deux membres du laboratoire Cognition Langues Langage Ergonomie qui tente d’éclairer par la recherche les résultats. Leur ouvrage en ayant épluché les travaux de recherche mondiaux se termine pour partie ainsi :
« Nous avons donc l’impression d’être au début de l’apprentissage avec le numérique. Beaucoup de progrès doivent encore être réalisés dans la conception d’outils numériques pour l’école, dans l’identification des plus values pédagogiques de chacun de ces outils et dans la reconnaissance du strict statut d’outil. Les apprentissages scolaires sont d’abord fondés sur des savoirs scolaires, qui préparent le futur de nos enfants ; sur des enseignants , qui conçoivent des scénarios pédagogiques et mettent en oeuvre de façon professionnelles des relations de travail et de confiance au sein de leur classe.Les outils ne sont que des outils. Quand on leur assigne cette place, alors les outils numériques ont un potentiel formidable, que nous sommes en train de découvrir.
Ce que nous enseignent l’ensemble des travaux cités dans cet ouvrage est que la technologie n’est pas en soi un dispositif pédagogique. Le numérique n’est qu’un outil au même titre que le livre , le papier, et le stylo.La question est bien de savoir quelle tâche soutenant l’apprentissage peut être réalisée avec l’outil. »

Nous demandons que le CDEN émette un voeu sur le choix du matériel et de l’écosystème dans les établissements.
Le conseil départemental répond que le choix des Ipad a été dicté par l’offre sur le marché, la robustesse et la gestion de la flotte des tablettes pour une mise à jour facilitée des appareils.
Le choix de l’IOS d’Apple n’est pas définitif. Le CD saura gérer de l’Android. Personnels doivent se former en 2018 sur Air Watch. On veut être sûrs d’être en capacité de maintenir les équipements, d’où Apple. Là où les collèges ont acheté des tablettes Androïd on a des pb pour maintenir la sécurité.
Mais le CD n’est pas compétent en matière de pédagogie, l’état a initié le PEN (plan educ numérique)

3. Expérimentations et nouveaux usages : le BYOD

(Bring Your Own Device) 50 000 €.

Deux collèges pour expérimenter de nouveaux usages ou de nouvelles organisations des temps et espaces d’apprentissage : Henri IV et Jardin des Plantes.
Le « BYOD » au centre des attentions.

Le SNES FSU pose la question de cette première phrase et attire l’attention sur les problèmes liés au BYOD : illégalité, inéquité, et quel atout pédagogique alors que le reste de l’équipement n’est pas toujours à la hauteur. La somme paraît élevée pour amener son propre matériel…
Le conseil départemental laisse la parole à l’IA.

Profitez pour lire le document « LE NUMÉRIQUE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE » : https://www.snes.edu/IMG/pdf/24p_numerique_160x210_dr_771_pdf_bd.pdf

L’IA répond qu’il est lui même à l’initiative du choix des collèges et du projet ! Il s’agit d’un projet éducatif plutôt que pédagogique : emmener les tels dans les classes pour maitriser l’outil (l’IA a vu “une séquence formidable ! ») le but est de permettre à partir d’objets du quotidien (phone, tablette, ordi perso) , de faire émerger une réflexion sur les conséquences de certains actes (ex : postage d’une vidéo humiliante d’un camarade).
L’IA dit qu’il n’y a aucun souci de légalité ni d’iniquité (le problème d’inéquité se retrouve aussi sur les autres objets que l’on demande pour l’école : calculatrice et même les stylos (sic) …). Le choix de ces collèges s’est fait aussi en ce sens car plus de familles aisées donc possédant ce type de support, “mais dans d’autres collèges où il y a un nombre important d’enfants ne mangeant pas à la cantine car cela est trop cher on serait surpris du nombre d’enfant avec téléphones mais cela est un autre sujet.” (re-sic)
L’IA propose un GT sur ce sujet regroupant les représentants du CDEN.

Le point de vue de la FSU/CGT : En ce qui concerne l’éducation à internet et aux bonnes pratiques , nous avons indiqué qu’il existait des associations agréés par l’éducation nationale qui peuvent intervenir dans les collèges (promeneur du net) et que nous voyons pas très bien, comment avec le byod cela était réalisable.
Nous revenons encore sur un des problèmes de cet échange sur le BYOD (Bring Your Own Device) ou en français l’AVAN (« Apportez Votre Appareil Numérique ») ; parce qu’il y a une expérience formidable : on généralise à deux collèges en y injectant une somme importante, sans que l’on ait eu connaissance des apports pour les élèves. La réaction de l’IA fut un peu emportée alors que la FSU n’a pas de position de principe à l’encontre de telles expérimentations, simplement qu’elle soit suffisamment bien étayée et présentée au CDEN.
Le débat sur le numérique mérite que tous les acteurs du système public d’éducation puissent s’informer auprès des chercheurs et se former.

Questions diverses portées par la FSU/CGT :

carte de l’éducation prioritaire ?

La FSU/CGT a demandé l’actualisation de la carte éducation prioritaire pour faire face aux réalités de la paupérisation grandissante dans certains secteurs ruraux et dans des quartiers urbains ( ex : St Eloi). L’IA a indiqué que comme annoncé, la carte éducation prioritaire serait revue au bout des 3 ans pour la rentrée 2019.

Recrutement contractuels ?

La FSU/CGT a dénoncé le recrutement de contractuels alors qu’il reste des inscrit-e-s sur la liste complémentaire du CRPE 2017 . L’IA n’a voulu donner aucune précision (nombre ? postes ? conditions ?) car un groupe de travail départemental aura lieu mercredi 15 novembre sur le sujet. La FSU/CGT sera présente et défendra les droits des salarié-e-s précaires ( formation, salaires …)

Situation des Contrats aidés

CUI/Aides à la direction : La FSU/CGT avec l’ensemble des syndicats du CDEN a dénoncé l’évolution de la situation des CUI dont la mission “aides à la direction” est supprimée. Une déclaration intersyndicale FSU-CGT-Unsa-FO a été lue. La FSU/CGT a notamment rappelé la préfecture à ses engagements donnés le 4 octobre : “si l’Éducation Nationale ne trouvait pas de propositions à effectuer, ou que celles-ci n’étaient pas adaptées aux situations des personnels, la Préfecture pourrait utiliser son volume de « contrats aidés » pour d’éventuelles propositions hors éducation.”

Temps de travail CUI : la FSU/CGT a rappelé que les CUI ne pouvaient pas travailler 24h en étant payé 20h ! C’est illégal ! retrouvez le courrier du SNUIpp-FSU sur ce lien pour demander à ce que les textes soient respectés : http://86.snuipp.fr/spip.php?article3472

Devoirs faits

La FSU/CGT a demandé des précisions sur l’opération “ devoirs faits “ en collège. L’IA a indiqué que comme cela avait commencé le 6 novembre, il n’était pas en mesure de savoir si le dispositif était opérationnel partout. Le SG a précisé que de nombreux intervenants différents intervenaient : services civiques, parents volontaires, Assedu, profs, associations …

Volontaires de service civique

La FSU/CGT a demandé des précisions sur le recrutement de volontaires civiques. Mme Lienart de la DOSES a indiqué que le département disposait d’une enveloppe de 185 contrats. Actuellement 61 jeunes ont été recruté-e-s dont 52 % pour le 1er degré et 48 % pour le 2nd degré. En guise d’explication, le rectorat a indiqué qu’il avait un problème de vivier! Il n’atteindra sans doute pas ses objectifs puisque la campagne s’arrête le 9/01/18, les missions ne pouvant être inférieures à 6 mois.
La FSU/CGT a dénoncé ces contrats à 30h/semaine pour 480€ par mois soit moins du SMIC : pas étonnant qu’ils ne fassent pas le plein…..!

pour la FSU/CGT : P. Ballu, J. Dupont, M. Frison, M. Menaut, S.Walter