La dissolution de la COMUE au 1er janvier 2021
Outre les représentant-es des personnels, étaient présent-es pour l’Université de Poitiers, sa Présidente, ses DGS et DGSA. Pour la COMUE, son Président et sa déléguée générale par intérim.
Pour la première fois de leur mandat, les membres du CTE ont été convoqués et ce fut pour leur demander de se prononcer sur le projet de dissolution de la COMUE.
La dissolution a été présentée comme inéluctable au regard des départs successifs des établissements membres. Elle laissera place, dès le 1er janvier 2022, à une coordination de sites entre différents établissements.
La FSU s’y est dite favorable puisqu’elle avait fait savoir dès sa création, ses inquiétudes sur le fonctionnement et les statuts de la COMUE.
Un projet de transfert des emplois a été présenté en séance sur lequel les représentant-es des personnels ont été amenés à discuter sans avoir à le voter. La COMUE est dotée de 22 postes, 2 étant actuellement vacants. Les 20 supports seront, dans la nouvelle organisation, répartis comme suit : 12 (dont deux sur ressources propres) sont affectés à l’UP, 5 à l’université de Limoges et 3 à l’ENSMA.
Le président de la COMUE a fait savoir que les personnels étaient globalement satisfaits des conditions de reprises. La direction de l’UP a indiqué, quant à elle, que les personnels avaient tous été consultés et entendus.
La FSU a exprimé sa réserve puisque les personnels se sont retrouvés confrontés à cette situation, la question du choix d’attribution de poste ne s’est donc pas posée. Par ailleurs, les modalités d’affectation et les conditions attendant d’être précisés, la prise de poste ne peut être sereine. En effet, ni les missions exactes ni les éléments de rémunération n’avaient été à ce stade communiqués.
LA FSU a voté pour la dissolution de la COMUE sur la base du projet de décret mais elle a émis toutes ses réserves concernant le redéploiement des postes sur lequel elle restera très vigilante.
COMITE TECHNIQUE DE L’UNIVERSITE DE POITIERS DU 17 SEPTEMBRE 2021
Dissolution de la COMUE (pour délibération)
De nouveau présenté à l’ordre du jour de ce CTE. Les mêmes remarques ont été formulées.
Projet d’évolution du CRIIP et PEDAGOLAB (pour délibération) :
A été présenté en séance le projet d’évolution du CRIIP et de sa future fusion avec PEDAGOLAB, mieux identifié par la communauté universitaire. L’objectif de ce projet était de proposer une porte d’entrée unique et de faire évoluer les missions.
La FSU a exprimé un besoin de visibilité tant le fonctionnement et les missions du CRIIP demeurent confus. Elle a fait savoir son inquiétude, après lecture des documents de, sur le contrôle que pourrait exercer par les conseiller-es pédagogiques sur les activités d’enseignement par les équipes d’enseignant-es, ainsi que sur les contraintes financières qui pourraient peser sur les choix pédagogiques.
Au vu de ces inquiétudes non levées en séance, la FSU a choisi de s’abstenir.
Bilan de la mobilité BIATSS (présentation pour information)
Cette campagne de mobilité était la première depuis la révision des règles de mobilité (lignes directrices de gestion). Les éléments présentés ont permis de mettre en avant une faible mobilité interne puisque 45% des postes de catégorie C ou 40% en catégorie B n’ont eu aucune candidature. Ils mettaient également en avant les dispositifs nouvellement mis en place pour favoriser la mobilité comme des jurys restreints et des formations des membres pour lutter contre les discriminations.
La FSU a redit, comme lors des négociations sur les lignes directrices de gestion, que les commissions de mobilité étaient mal vécues par les agent-es qui ont toujours le sentiment de passer un oral de concours. La FSU a redemandé un allègement de cette procédure.
Par ailleurs, l’incertitude de conserver son régime indemnitaire ou ses conditions de travail (télétravail) est également un frein à la mobilité.
La FSU propose qu’une étude plus poussée soit réalisée pour connaitre les raisons du faible intérêt suscité par cette mobilité.
La FSU s‘est également étonnée du grand nombre de postes qui n’ont pas été proposés au 2ème mouvement alors qu’ils n’avaient pas été pourvus au 1er mouvement. La FSU rappelle que l’emploi doit être prioritairement proposé aux titulaires et CDI et que le recours aux CDD ne peut avoir lieu qu’en fin de campagne, ce qui n’est aujourd’hui pas le cas.
Concernant les formations contre les discrimination et formation : la FSU a souvent fait connaitre ses craintes puisque certains incidents ont pu être signalés. Elle demande que les formations soient obligatoires et les membres de commissions mis en cause soient systématiquement écartés.
Le paiement des vacations (question diverse à l’initiative de la FSU)
La FSU a été interpelée par plusieurs personnels vacataires pour des délais de mise en paiement de la paie anormalement longs. Elle a donc interrogé la DRH sur la raison de ces retards.
La DRH a admis ces retards les expliquant par des aléas de mise en œuvre du logiciel. La DRH a également indiqué que les situations individuelles avaient été évaluées et qu’elle avait procédé à une hiérarchisation des dossiers.
La FSU a précisé que la RH n’était pas en mesure de dresser ce bilan puisqu’elle n’a pas connaissance des situations personnelles des agent-es. La FSU a demandé que la procédure et le circuit soient clarifiés, que les vacataires soient en capacité à connaitre l’avancée du paiement de leurs heures et que le paiement par « avance » puisse être envisagé. Cette dernière demande a été rejetée mais anomalie de traitement doit être signalée à la DGS.