RENTRÉE 2021 :

#UnPlandUrgence pour l’école

Dans la Vienne, il faut des moyens humains et matériels indispensables au bon fonctionnement de l’École Publique.

Notre École a été soumise à rude épreuve et ses personnels ont terminé l’année dans un état d’épuisement et de lassitude rarement atteint depuis de nombreuses années.

Hélas, la rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire.

Vos élu-es FSU – majoritaires – ont pourtant alerté sans relâche, et pendant tout l’été, les inspections académiques, les rectorats, le ministère…

Car cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages.

Le ministère et donc les rectorats et inspections académiques poursuivent une politique qui va à rebours des besoins du service public.

Ainsi, ils semblent se réveiller une semaine avant la rentrée sur les détecteurs de CO2, pourtant bien documentés scientifiquement et adoptés par de nombreux pays de l’OCDE. Dans le primaire c’est un seul poste qui reste au DASEN de la Vienne pour faire face aux ouvertures de classes nécessaires dans les écoles du département. Dans le second degré, l’accroissement démographique n’est pas compensé et avec les suppressions de postes, les élèves feront leur année dans des classes surchargées. Face à la grogne et la mobilisation des collègues, le rectorat à ouvert 2 classes de 5ème à Jean Moulin Poitiers et à Valence en Poitou, mais en piochant dans la réserve académique donc en prélevant sur les moyens des lycées, qui eux, se retrouvent en jauge complète ! Toujours la même technique de déshabiller Pierre pour habiller Paul…. Outre les missions prioritaires de prévention, protection de l’enfance et lutte contre l’absentéisme scolaire, les assistantes sociales devront, à moyen constant lutter contre toutes les formes de violences : familiales et institutionnelles

Enfin, ce sont les salaires de tous les personnels qui n’ont pas été réévalués, laissant leur pouvoir d’achat sans cesse diminuer année après année. Les inégalités salariales entre hommes et femmes perdurent encore !

La section de la FSU de la Vienne appelle ainsi tous les collègues à se mobiliser dès la rentrée, pour réclamer un plan d’urgence pour l’école. À en discuter lors des réunions de rentrée, à prendre la parole en plénière.

Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.

S.WALTER

Pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.

La FSU 86 appelle l’ensemble des acteurs et actrices de l’éducation nationale à se mettre en grève le 23 septembre avec les autres organisations syndicales de la Vienne.

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Des moyens pour l’université !

Les personnels de l’université de Poitiers ont fini l’année universitaire épuisés, c’est avec inquiétude que se fait la reprise.

Les enseignements et l’ensemble des activités se feront en présentiel, l’université a acquis plusieurs détecteurs de CO2. Le ministère, grand absent pendant cette crise, n’a dégagé aucun moyen supplémentaire, ni fait évoluer ses consignes pour faire face à la pandémie : ni détecteur, ni système d’aération et purification de l’air, ni moyen humain ou matériel permettant le fonctionnement en petits groupes.

Macron, Blanquer et Vidal ont préféré profiter de la pandémie pour mettre en place à marche forcée des réformes contestées : réforme du BUT (IUT), de la formation des enseignant-es, du statut des enseignant-es-chercheur-ses, de l’organisation de la recherche. Et pendant ce temps, la hausse du nombre d’étudiant-es se poursuit sans moyens supplémentaires.

Comment dans ces conditions poursuivre une recherche de qualité et maintenir la qualité des formations que nous devons à notre jeunesse? C’est le premier souci des personnels de l’université, cela devrait aussi être celui du ministère et du gouvernement…

A. JOULAIN

La Sécu en ligne de mire

La sécurité sociale subit des attaques qui visent à son affaiblissement par l’appauvrissement de ses ressources, les ruptures générationnelles et l’intervention grandissante du secteur marchand.

L’état ne rembourse plus les baisses de cotisation concédées aux entreprises et transfère à la sécurité sociale la dette COVID de 136 Milliards que devront honorer, seul-es, les assuré-es sociaux par l’allongement pour 9 ans de leur CRDS (contribution à la réduction de la dette sociale).

Le transfert vers les complémentaires, ouvertes au privé, est en route avec la 5ème branche « autonomie » et la participation à 50% des employeurs publics à une complémentaire obligatoire pour leurs seuls actifs. Comme la FSU, les mutuelles tirent le signal d’alarme.

J. LECOFFRE

Impasse
sanitaire

Qu’il aurait été utile de faire preuve de mesure pour éviter les dérives et/ou le dévoiement de concepts comme nous l’avons vu tout l’été sur le sujet sanitaire !

Qu’il aurait été utile de mener une véritable campagne vaccinale et notamment vers les plus éloigné-es plutôt que de menacer et mettre en avant les aspects répressifs du pass sanitaire.

Qu’il aurait été utile de résoudre les carences des politiques de santé et revendiquer des moyens, ô combien indispensables, pour un hôpital public de qualité pour le bien de toutes et tous.

Mais au lieu de cela nous avons eu un mélange hétéroclite de réactions avec opposition des libertés collective et individuelle, refus de la science, propos nauséabonds que nous dénonçons même si nous partageons rejet des politiques de répression et de contrôle ou dénonciation des insuffisances des politiques de santé publique.

Indubitablement, nombre de collègues ont été perturbé-es par les manifestations, slogans, propos ministériels,… mais nombre aussi ont conclu que le gouvernement nous mène dans une impasse sanitaire !

P. LAINÉ