Le CDEN est le conseil départemental de l’éducation nationale. Il était présidé par la Préfète, l’IA et le président adjoint du conseil départemental.

Le CDEN est composé de représentant-es :
– des collectivités locales
– des personnels des établissements d’enseignement et de formation. La délégation FSU/CGT Educ’Action est la délégation majoritaire avec 5 élu-es.
– des usagers-ères (parents d’élèves, associations, etc.)

Ce CDEN s’est réuni en visio … avec toutes les problématiques liées !!!!


Déclaration liminaire de la FSU/CGT Educ’Action :

Mme la préfète,
M. le président du conseil départemental
M. l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et messieurs les membres du CDEN,

Alors qu’un troisième confinement s’impose sur 16 départements, plusieurs données montrent le rôle actif de l’école dans la diffusion de l’épidémie. Si la crise sanitaire a mis en lumière la nécessité de maintenir les écoles et les collèges ouverts, pour la FSU/CGT Educ’Action ce maintien ne peut se faire sans protection supplémentaire telle que la vaccination des personnels, des tests ciblés et des moyens de remplacement…
Afin de ne pas mettre en péril la continuité du service public d’éducation et de ne pas contribuer à une aggravation de la circulation épidémique, nous appelons le gouvernement à prendre des mesures fortes. Les personnels n’en peuvent plus de devoir répondre tous les jours au défi de la continuité pédagogique dans un cadre sécurisé impossible à mettre en œuvre. Force est de constater que l’Inspection de la Vienne, malgré l’investissement de ses personnels, n’a pas les moyens humains et logistiques pour répondre au quotidien des écoles et collèges et aux annonces de notre ministre, communicant expérimenté dans le déni de la réalité sanitaire dans l’éducation.
Cette communication dans le déni, nous la retrouvons aussi dans la carte scolaire 1er degré que ce CDEN doit étudier ce jour. Les conclusions du CTSD sont claires, l’ensemble des priorités nécessaires pour la réussite de tous nos élèves ne peuvent pas être mises en œuvre avec le nombre de postes dont dispose actuellement notre département. Nous pensons notamment aux demandes non résolues en éducation prioritaire, aux écoles hors éducation prioritaire avec des effectifs au delà de 24 en GS/CP/CE1 et bien sûr, aux postes de remplacement sans qui, toute politique de formation, d’impulsion de projet, d’implication des équipes, ne pourra avoir qu’une ambition réduite. La délégation FSU/CGT Educ’Action est en accord avec de nombreux choix forts que vous avez effectués M. l’Inspecteur d’Académie sur cette carte comme le poste en ITEP, les postes de Rased ou les postes d’enseignant-es référents. Cependant, nous constatons que la dotation reçue par notre département est insuffisante et nous continuons à demander à bénéficier de la dotation nationale de réserve.
Dans le second degré, la décision de supprimer des postes alors que les effectifs augmentent nationalement et sont stables dans la Vienne est incompréhensible et participe plus encore à la dégradation du système éducatif. La part des heures supplémentaires imposées grandit encore alors que notre ministre supprime 1800 postes et rend à Bercy 200 millions d’euros non dépensés en 2020 soit l’équivalent de 4200 postes ! C’est insupportable aux yeux des collègues, cela dégradera les conditions d’exercice des enseignant.es et donc les conditions d’étude des élèves et c’est injustifiable dans un contexte de crise sociale annoncée.
Non, le budget 2021 n’est pas à la hauteur des défis dans ce contexte de crise sanitaire, défis qui reposent depuis mars 2020 sur les épaules des équipes directement au contact des élèves. La situation nécessite des moyens d’un tout autre ordre pour tenter de compenser les conséquences de la crise sanitaire sur la scolarité de nos élèves. En outre, les besoins sont forts pour assurer les remplacements des personnels touchés par la Covid, pour renforcer les équipes de vie scolaire.
Les élèves vont mal, et il est urgent de recruter davantage de personnels formés : enseignants, CPE, assistants d’éducation, mais aussi personnels sociaux et médicaux . Pourtant, le rectorat a fait le choix de redéployer les postes d’assistants d’éducation plutôt que de recruter. Déshabiller Pierre pour habiller Paul semble être la seule méthode car les moyens seraient contraints…
Et que dire des postes d’enseignants et CPE mis au mouvement? Les effets des réformes du lycée et de la loi de transformation de la Fonction Publique montrent une hausse de la précarité, un abandon des ambitions de l’Etat en matière d’éducation, un contournement des règles de recrutement statutaire par concours. Résultat : une hausse des postes à profils dans les postes mis au mouvement et dont on doute parfois de la spécificité. On peut aussi y voir la marque d’une idéologie libérale qui prétend croire qu’un enseignant recruté “au local” et choisi par un chef d’établissement et un IPR serait plus motivé, plus zélé, plus dévoué…
Lorsque l’on conjugue ces pratiques au peu d’attractivité de la profession du fait de la faiblesse des salaires et des conditions d’exercice on comprend d’autant moins la nouvelle mouture des concours de recrutement. Le nouveau Master MEEF fait la part belle à l’alternance, ce qui permettra «d’utiliser» des étudiant-es inexpérimenté.es dans des missions d’enseignement en les rémunérant à bas coût (660€ pour 6h hebdomadaire). Et c’est la Vienne qui devrait accueillir le plus grand nombre de ces nouveaux stagiaires précaires de toute l’académie.
En mettant en place des nouvelles épreuves censément plus professionnelles, le Ministère tente de justifier qu’après leur succès, les lauréat-es seraient pour la plupart, affecté-es à temps plein en responsabilité de classe. L’entrée dans le métier des nouveaux enseignant-es sera donc sacrifiée, comme cela avait été le cas entre 2010 et 2014. La FSU/CGT Educ’Action n’accepte pas cette situation et exige à nouveau l’abandon de cette réforme.

Compétences de l’Etat

Carte scolaire 1er degré – rentrée 2021

Retrouvez l’ensemble des mesures de carte scolaire, présentées en CTSD le 8 mars, sur ce lien :
http://snuipp86.fr/index.php/2021/03/08/liste-des-ouvertures-fermetures-resultats-ctsd-du-8-mars-2021/

L’IA a rappelé dans sa présentation la baisse démographique de notre département depuis 2016, 3300 élèves.
L’IA a rappelé que pour lui, la Vienne n’avait pas 4 postes en moins en cette rentrée, mais + 12, car il comptabilise les 16 postes donnés exceptionnellement dans le cadre de la crise COVID l’année dernière. Ses axes de priorités pour cette carte scolaire ont été l’amélioration du climat scolaire, l’accompagnement des directrices et directeurs, l’étoffement de la brigade de remplacement.
L’IA a expliqué qu’il ne fallait pas regarder uniquement le quantitatif, mais aussi le qualitatif dans ces choix de carte scolaire : postes RASED, enseignant-es référent-es, postes IRJS Poitiers Paul Blet …
L’IA a revendiqué la nécessité de revoir l’organisation du tissu rural, notamment avec des “pôles” en lien avec les collèges ruraux qui vont perdre beaucoup d’élèves dans les années qui viennent à cause du déficit des naissances.

L’IA annonce une réserve de 2 postes pour juin et qu’il effectuera un nombre plus important d’ouvertures et de fermetures que l’année dernière.

Climat scolaire : priorité affichée par l’IA

L’IA a fait une grande présentation du plan d’action départemental sur le climat scolaire. L’IA a indiqué qu’il mettait en place un plan regroupant plusieurs acteurs-trices comme les associations ( Udaf 86, Unicef 86, les fédérations de parents …) les mutuelles ( Maif, MGEN …), les collectivités territoriales, les services de l’État… Il indique dans ce but les créations de cette année et des années passées : les brigades d’appui (objectif à terme de 7, 1 par circo), les postes de RASED, le directeur vie scolaire, le poste de conseiller pédagogique vie scolaire, la partie climat scolaire du poste USEP. Les objectifs de ce plan sont de former les élèves et les enseignants à la question du harcèlement. La FSU/CGT Educ’Action est en accord évidemment avec le focus sur cette problématique, mais a fait remonter un grand écueil, le temps ! Le temps pour les personnels de faire le lien avec ces personnels ressources, le temps pour permettre aux directeurs-trices de travailler sereinement, le temps pour construire et impulser des projets, le temps pour se former, et cela, ça nécessite des postes : postes pour les décharges de direction, postes de remplacement que cela soit sur des temps ponctuels ou pour des temps de formation continue.

Nouvelles mesures depuis le CTSD

L’IA a annoncé peu de changements par rapport aux décisions de carte scolaire présentées et votées lors du CTSD du 8 mars :

  • Chiré en Montreuil est placée dans les “ouvertures conditionnelles” et donc entraîne la mise en place d’une décharge de direction de ¼ – Le SNUipp-FSU 86 porte cette ouverture depuis les groupes de travail de février 2019 et ne peut être que satisfait de cette décision.
  • un moyen supplémentaire pour “Jaunay Marigny” est inscrit dans les situations à suivre en juin. Le SNUipp-FSU 86 avait alerté l’administration sur les conséquences de la fermeture de 2 écoles de la commune et est satisfait de cette annonce.
  • modification de la localisation de la fermeture sur le RPI Lavoux/Liniers/La Chapelle Moulière, qui passe de Lavoux en CTSD à La Chapelle Moulière en CDEN. Cela entraîne donc la perte de la décharge de direction de ¼ de La Chapelle Moulière. Le SNUipp-FSU 86 a rappelé les difficultés de communication et de compréhension que ce RPI avait connu en étant sur 2 circonscriptions différentes. L’IA a indiqué qu’il y a un travail sur le RPI de restructuration avec pourquoi pas, une direction multi-site.
  • l’implantation des postes RASED a été annoncée :
    • PSY Poitiers Nord – sur Poitiers Mermoz élém
    • PSY Poitiers Sud – sur Gençay
    • Maître-sse G Poitiers Est – sur Poitiers Bouloux

Aucune précision n’a pour l’instant été donnée sur l’implantation du poste “ Moins de 3 ans” à Chauvigny ou pour les postes de remplaçant-es.

Education prioritaire : des effectifs en hausse, mais pas assez de postes

La FSU/CGT Educ’Action a une nouvelle fois porté l’inquiétude des écoles en éducation prioritaire qui ont toujours des demandes en attente : Matisse et Lavoisier sur Châtellerault, Andersen mat, Brel et Daudet élém sur Poitiers. En dehors des classes dédoublées, certains effectifs de classe sont annoncés largement au-dessus de la moyenne départementale et les équipes appellent à l’aide. Les équipes actuelles ne comprennent pas que leurs quartiers, qui connaissent chaque année des augmentations d’effectifs, phénomène à l’inverse de la dynamique générale du département, ne puissent pas trouver une issue positive. Cette dynamique d’accroissement des effectifs, dans des écoles où la part d’élèves socialement défavorisés est importante, touche aussi d’autres écoles de Poitiers comme Poitiers Néruda élém ou Brassens élém. La FSU/CGT Educ’Action porte des ouvertures dès maintenant.
Pour certaines de ces écoles, la difficulté se conjugue avec le manque de locaux et donc l’impossibilité d’ouvrir de nouvelles classes. Le SNUipp-FSU 86 demande la mise en place dans ce cadre de dispositif d’enseignant supplémentaire si l’ouverture de classe n’est pas possible.

Ecole rurale : ça baisse …

Certains secteurs sont rudement touchés par les fermetures de classe de cette année. 5 fermetures sur l’axe Châtellerault-Tours, 7 sur l’axe Poitiers-Châtellerault et d’autres qui accentuent déjà des secteurs où l’école publique perd du terrain chaque année : Persac, St Macoux / St Saviol …
De nombreuses pétitions et manifestations ont eu lieu dans le département.
Dans cette dynamique de baisse des effectifs, la FSU/CGT Educ’Action a fait remonter la situation de Chaunay, qui a une situation d’effectifs de classes entre 24 et 30 élèves par classe.

Fusion et restructuration d’écoles

Certains projets de fusions annoncées ne sont toujours pas actées :

  • Poitiers Paul Blet – conseil municipal devrait acter le choix au 30 mars. Cette situation sera actée officiellement après le conseil municipal.
  • Gençay – selon l’IA, c’est le futur pôle éducatif de demain pour rapatrier les élèves des classes alentour qui sont en chute d’effectifs
  • Coulombiers
  • Lusignan – selon l’IA, le projet est le même que sur Gençay

La FSU/CGT Educ’action a rappelé son exigence de ne voir aucun projet de ce type engagé sans concertation et adhésion de l’ensemble des équipes suffisamment en amont du CTSD pour permettre un travail serein. En ce sens, la FSU-CGT Educ’Action s’est opposée au projet sur Lusignan au regard du vote en contre des équipes en conseil d’école. L’IA a indiqué qu’il n’y avait aucune injonction pour une fusion et qu’il regarderait les effectifs en juin potentiellement pour une fermeture.

Vote : majoritairement contre !

La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté en 4 voix en CONTRE et 1 en ABSTENTION. Les voix “CONTRE” pour protester contre une dotation négative de la Vienne qui ne laisse pas de marge de manœuvre à l’IA pour effectuer des choix et les ouvertures nécessaires immédiates (Poitiers Andersen mat, Chaunay, Châtellerault …), et une voix en ABSTENTION pour noter positivement les 2 modifications que nous avions portées en CTSD et obtenus lors de ce CDEN (ouverture sur Chiré en Montreuil, ouverture à surveiller pr juin sur Jaunay-Marigny).

21 votant-es : 6 Pour – 4 abstentions – 11 Contre

Effectifs et structures prévisionnelles des collèges – rentrée 2021

Les effectifs en collège seraient à la rentrée prochaine en moyenne de 25.14 élèves par classe avec des variations importantes selon les établissements : de 21.27 élèves par classe à Buxerolles Jules Verne à 28.80 sur Poitiers Jardin des Plantes. On observe aussi des effectifs pléthoriques à Rabelais et Renaudot.
La FSU-CGT Educ’Action a dénoncé la suppression de 1800 postes alors que les effectifs augmentent nationalement et sont stables dans le 86. Comment le justifier en particulier en période de pandémie? Où sont les moyens permettant de rattraper celles et ceux de nos élèves que les cours à distance auront éloigné-es ? Où sont les moyens du travail à effectif réduit permettant de préserver au maximum la santé de nos élèves, des personnels et de leurs familles ? La FSU-CGT Educ’Action a également insisté sur le peu de moyens en AED débloqués au regard des annonces. De plus, il s’est souvent agi d’augmenter les quotités d’AED à temps incomplet pour pallier les absences de leurs collègues. Il n’y a pas eu de recrutement en plus.
La pression des HSA: pour la 2ème année consécutive, la pression est insupportable sur un service de professeur, en particulier dans les collèges ruraux où peu de collègues peuvent les absorber et dans l’Éducation Prioritaire où les conditions d’exercice sont difficiles.
La FSU-CGT Educ’Action estime que le rectorat n’envisage les services des enseignants que sous l’angle comptable en multipliant les compléments de service et les couplages de BMP. Nous alertons l’administration sur ces conditions de travail dégradées rendant le métier impossible sur la durée.

La délégation FSU/CGT Educ’Action a fait le zoom sur plusieurs situations :

  • les 6ème du collège Georges Sand à Châtellerault, seul collège en REP+ du département, qui se retrouvent avec une moyenne d’élèves par classe (24.60) supérieure à la moyenne départementale en 6ème (24.56)
  • la SEGPA de Châtellerault Descartes qui est annoncée à 66 élèves, soit au-delà de la définition à 64 élèves puisque les textes indiquent que “Chaque division ne doit pas, dans toute la mesure du possible, excéder 16 élèves.” Si le législateur a prévu des seuils à 16 en SEGPA c’est que le travail devient compliqué du point de vue sécurité aux ateliers au-delà de ce seuil.
  • St Jean de Sauves : la structure annoncée par le rectorat ne correspond pas à celle prévue par l’équipe. Cela pourra avoir des conséquences en terme d’ouverture de classe en 6ème à la rentrée. Les effectifs augmentent depuis plusieurs années et aucune ouverture de poste n’a été réalisée malgré nos demandes répétées en groupe de travail (surtout en Espagnol)

De façon générale, la FSU-CGT Educ’Action a pointé des défaillances dans la préparation de la rentrée 2021, de nombreux CA n’ayant pas été réunis à la date de réunion du groupe de travail sur les DGH. Certains ont proposé des répartitions alternatives qui n’ont pas été prises en compte.
Sur la situation actuelle, nous avons dénoncé le manque cruel de remplaçants, les TZR étant affectés majoritairement à l’année. La situation est largement dégradée du fait de l’absence de nombreux collègues cas contact ou touchés par le virus. Cela pèse lourdement sur les équipes de vie scolaire, d’où la nécessité de recruter d’urgence des enseignants AED ou de prolonger les contrats provisoires.

La FSU-CGT Educ’Action a de nouveau dénoncé la réforme du recrutement des futurs enseignants et CPE qui va placer les étudiants contractuels alternants en grande difficulté du fait de la charge de travail en M2, de leur inexpérience et parfois placés sur des supports dans des collèges et écoles peu favorables à leur intégration (éloignement notamment). A cet égard, la Vienne va concentrer un très grand nombre de ces étudiants/stagiaires du fait de la proximité de l’Université et de l’INSPE. Cela va créer un déséquilibre au niveau académique.
L’IA précise que c’est un avantage d’avoir l’université sur place mais qu’il faudra revoir les modalités d’accompagnement de ces nouveaux-elles collègues.
L’IA indique qu’il reverra la situation des collèges et des structures en juin.
Sur les AED, un nouveau barème académique a été arrêté, ce qui a engendré des réorganisations. Il estime que les lycées accueillent des publics adultes qui ont moins de besoins !

Organisation du temps scolaire rentrée 2021

2 nouvelles communes passent à 4 jours :

  • Chaunay
  • Colombiers

Certaines écoles sont en attente des réponses du conseil régional sur l’organisation des transports qui devraient arriver en mai : Nalliers, St Savin, Civray pour un passage sur l’organisation Hamon (5 matinées et 3 après-midis de classe), Gençay et St Maurice la Clouère pour un passage à 4 jours.

La FSU/CGT Educ’Action a fait remonter la part croissante d’enseignant-es qui demandait à passer à 4 jours ou sous l’organisation Hamon, que ce soit en urbain sur Châtellerault ou Poitiers ou Mignaloux ou en secteur rural comme sur le secteur de Latillé. Avoir du temps de concertation en équipe, avec les différents partenaires de l’école, du temps pour se former sur une demi-journée en dehors du temps de classe, c’est notamment parce que les conditions de travail des enseignant-es sont mises à mal que les équipes en viennent à faire ces demandes.

Vote : la délégation FSU/CGT Educ’Action a voté en ABSTENTION –

Renouvellement des DDEN

La liste des 83 DDEN de la Vienne a été présentée lors de ce CDEN.
Une dizaine sont des nouveaux-elles élu-es, certain-es candidatures sont en attente et seront validées en juin. 2 DDEN sont sur 2 circonscriptions. La représentant-e des DDEN a lancé un appel pour de nouvelles candidatures.

Vote : la délégation FSU/CGT Educ’Action a voté en POUR

Compétences du conseil départemental

Avancement du plan collèges

35ème collège

La livraison du 35ème collège à Vouneuil/s Biard est prévue pour février 2022. Les élèves de Poitiers Henri IV y feraient leur rentrée en avril 2022.Douze semaines de retard sont dues à la situation sanitaire. Actuellement, 4/5ème du collège est hors d’eau et hors d’air. Une salle témoin est terminée de manière à pouvoir organiser des visites, notamment de la direction d’Henri IV.
La SEGPA de Poitiers France Bloch Serazin y sera transférée. Cela devrait être progressif à partir du 1er septembre 2022. Le département a notamment évoqué l’utilisation du plateau technique à Vouneuil pour FBS avec organisation du transport par le département.
La FSU/CGT Educ’Action a émis des doutes par rapport à une organisation qui pourrait “amputer” en partie les enseignements du fait des modalités de transport.

Poitiers Henri IV

Le jury a retenu le 7 décembre dernier l’équipe conduite par l’atelier d’architecture Philippe Prost pour effectuer les travaux. Le conseil départemental présente les plans du projet proposé par ce cabinet. Toutes les parties neuves seront isolées en paille, ce qui donne un projet de bon niveau environnemental.
La SEGPA de Poitiers Jean Moulin y sera transférée en 2025. Le bâtiment libéré par la Segpa de Jean Moulin sera donné aux enseignements de technologie, dont les locaux, qui posent problèmes, seront démolis.
Avec la réhabilitation des deux plateaux techniques de Renaudot,en 2025 les 3 SEGPA seront bien équipées à Poitiers, à la condition que les élèves de FBS se déplacent pour leurs enseignements techniques.

Jean Moulin Poitiers : à quelle date est prévue la fin des travaux d’accessibilité?

Pour la FSU/CGT Educ’Action, voilà trop longtemps que ce dossier est ouvert et n’avance pas, malgré les besoins des élèves et personnels et la taille de l’établissement.

Plus généralement, quels sont les établissements nécessitant des travaux d’accessibilité au regard de leurs bâtiments et qui n’en auraient pas bénéficié ? Combien d’établissements n’ont toujours pas d’ascenseur pour les personnes en situation de handicap? La collectivité s’est engagée sur un agenda qui verra son terme en 2025. Cinq établissements sont concernés par ces travaux d’accessibilité : certaines opérations sont intégrées dans une réhabilitation totale (FBS, Descartes). D’autres comme La Roche Posay verront les travaux démarrer cet été, St Savin est aussi concerné, mais une mise au point est nécessaire.

Le département indique que pour J.Moulin, les travaux de désamiantage sont en retard et démarreront au printemps, puis dans l’été la construction de la cage d’ascenseur.

Opérations de grosses réparations entretien équipement – GREE

Une enveloppe annuelle de 1.5 millions d’euros est consacrée à ce dossier. Les sommes sont très variables selon les projets prévus sur les établissements et concernent parfois des logements de fonction individuels (voir douche jardin des plantes) ou bien de structures collectives. Les montants vont de 3000 € sur la Roche Posay ou Mirebeau à 96 500€ au Jardin des Plantes à Poitiers et 120 000 € à Vouneuil s/ Vienne.
La FSU/CGT Educ’Action est intervenue sur la priorisation des réparations : Comment expliquez-vous ces choix, alors que certains travaux nécessitent des interventions urgentes?

Le département a répondu que toutes les interventions de sécurité viennent d’abord. Ensuite nécessité de traiter toutes les pannes. Souvent les établissements ont des demandes visibles (Salles, préaux…).
Il rappelle que la mise aux normes des clôtures des établissements et les visiophones ont coûté très cher.
Le département a annoncé une rencontre au collège Jean Moulin jeudi 25/03 (point travaux au titre plan de relance réhabilitation thermique). Le problème est le flux d’élèves trop important à l’intérieur des bâtiments. Il y aura un appel d’offre pour un architecte qui sera déposé vendredi 26/03.

La délégation FSU/CGT Educ’Action a posé de nombreuses questions sur les travaux et leurs montants.

-George Sand Châtellerault : que signifie “Réalisation d’un plan d’intervention sur l’ensemble du collège”? Tous les Établissements Recevant du Public (ERP) doivent bénéficier de plans mis à jour que les pompiers, secours doivent pouvoir décrocher pour se repérer sur les lieux .
-France Bloch Sérazin : que signifie “Mise en conformité des lignes de vies”? Cela concerne surtout FBS qui a une toiture terrasse à sécuriser pour les intervenants pour travaux.
-Vivonne : que signifie “Création d’un pôle santé”? s’agit-il seulement du bâti?
Il s’agit effectivement d’une infirmerie inadaptée en superficie et en positionnement.
-Jean Moulin : les lignes téléphoniques sont obsolètes et depuis 6 mois les enseignants (60 personnes) n’ont pas de ligne extérieure pour les appels. Les toilettes des élèves sont régulièrement bouchées avec des rats qui traversent la cour. Plutôt que de changer le portail du sous-sol du bâtiment administratif qui servira à 2 personnes…il y a d’autres priorités. Plus généralement, la FSU/CGT Educ’Action a insisté sur le fait que les personnels et les usagers sont peu consultés.
Le Conseil Départemental a renvoyé sur les travaux à venir et sur les priorisations sécuritaires.
-Jules Verne Buxerolles : le Conseil Départemental a annoncé une réorganisation des locaux de la vie scolaire à la demande de l’équipe. Prévu pour la rentrée 2022.

Numérique pour l’éducation

La FSU/CGT Educ’Action s’est étonnée de l’absence de documents dans cette section. Elle a également insisté sur un événement récent :
L’important incendie qui s’est déclaré dans l’entreprise OVH à Strasbourg qui héberge de nombreux sites Internet français, a engendré de lourds dysfonctionnements notamment sur les serveurs des lycées. Cela montre la réelle fragilité de nos systèmes d’information et la nécessité qu’ils soient hébergés au plus près des usagers et non centralisés.Il existe une norme consacrée à la continuité d’activité : la norme ISO 22 301. Il semblerait que les datacenters d’OVH n’ont jamais été certifiés ISO 22301 . Qu’en est-il des ENT des collèges?
Le département explique qu’il y a un service minimum de sécurité pour les hébergeurs: avoir un “hébergeur de la redondance”, et une réplication de sauvegarde dans un autre lieu. Pour les collèges de la Vienne, ce n’est pas la collectivité qui intervient , c’est l’État.
L’ENT actuel (ICart) va s’arrêter en 2022 du fait de problèmes de connectivité. Le département nous a assuré que les serveurs seraient sur le sol français.

La FSU/CGT Educ’Action a insisté sur la multiplication des cas contacts et l’éviction de nombreux élèves : cela a montré le fort besoin de matériel numérique pour les familles les moins favorisées. Le conseil départemental s’est engagé lors du CDEN du 15 avril 2020 à mettre à disposition ce matériel. Qu’en est-il exactement?
Enfin, de très nombreuses réunions obligatoires se sont déroulées en visioconférence dans les établissements scolaires mais aussi en hybride ( 6 adultes dans la même pièce et les autres participants chez eux) comme aujourd’hui ce CDEN qui est en hybride, certains étant dans un bureau, à plusieurs . Peut-on savoir quelles ont été les dépenses en équipement audio/visio du conseil départemental pour permettre les débats ? Ou bien, les établissements ont-ils dû s’adapter et puiser dans leurs fonds de réserve pour s’équiper?

Le CD indique que les 1000 PC portables ont été livrés aux établissements pour remplacer les unités obsolètes et pour le prêt à des élèves qui en auraient besoin en cas d’éviction ou de fermeture de l’établissement. Cela peut aussi servir à des enseignants en ASA et qui en auraient besoin.
Cette année, la même dépense aura lieu pour les établissements privés.
Les derniers travaux de mise à niveau des réseaux wifi auront lieu à Pâques. Une quinzaine de collèges seront concernés par le très haut débit.

Questions diverses:

Cité éducation de Châtellerault : quel pilotage ?
Le DASEN indique que c’est un peu tôt pour y répondre. On en saura plus en juin. La somme est allouée pour 3 ans et la dotation de 0,5 ETP dans le 2nd degré en décharge sur 2 postes à profil (EPS et théâtre).
Le coordonnateur REP/REP+ ne pourra pas avoir en plus la coordination Cité Educative.
George Sand est complètement intégré à la Cité Educative mais Jean Macé n’est pas dans le territoire. Seule une école de son secteur en fera partie. Le Dasen s’engage à nous transmettre la cartographie. Il indique que toutes les écoles de REP+ sont concernées mais aussi certaines du REP.

La FSU/CGT Educ’Action a reposé la question de l’absence de médecin de prévention. Une enquête devait être faite par la préfecture, il y a un an, et notamment sur les nombreuses démissions ou non prolongement de CDD qui se sont succédé. Quels sont les résultats de cette enquête? Les personnels supportent cette situation depuis trop longtemps et exigent des embauches pérennes pour une prévention digne de ce nom.
Pas de réponse!

 

pour la FSU/CGT Educ’Action : P. Ballu, M. Frison, J. Dupont, M. Menaut, V. Soumaille