A Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, Nantes et hier à Paris Nanterre, les forces de l’ordre sont intervenues violemment sur les campus universitaires alors que ni les biens, ni les personnes n’étaient menacées.

L’intervention policière à Nanterre hier a généré des violences importantes: gazage de l’amphithéâtre qui était occupé, étudiant·e·s devant se réfugier sur les toits au péril de leur sécurité,  assemblée générale des étudiant·e·s et des personnels évacuée manu militari entrainant l’arrestation de 7 étudiants.

La FSU demande leur libération immédiate et elle apporte son soutien aux personnels et étudiant·e·s choqué·e·s par la violence de l’intervention.

La FSU condamne la répression dont sont victimes les opposant·e·s à Parcoursup et à la loi Vidal-ORE. Elle rappelle son attachement au respect des franchises universitaires et exige que les universités demeurent des lieux de réunion, d’information, de mobilisation et de débat.

Les Universités sont pour les étudiant.e.s des lieux ou les conditions d’accès et les enseignements dispensés sont facteurs de démocratisation, d’émancipation et de réduction des inégalités, qui doivent être respectés.