Le Dr Habold de l’ARS fait une présentation générale de la situation. Depuis l’abandon du port du masque obligatoire, la circulation virale est importante et en augmentation. Toutefois les hospitalisations restent stables, voire en diminution. Le taux d’incidence est fort, mais une immunité collective s’installe, conférée par le vaccin. Les symptômes sont plus légers, la vulnérabilité reste élevée pour les personnes âgées. Le Dr Habold rappelle que le port du masque n’est pas obligatoire mais pas interdit ; les mesures d’aération, d’usage du gel sont préconisées. Nous apprenons à vivre avec le virus.

Seuls, les représentants FSU et Cgt éduc’action ont questionné les représentants de l’administration et ARS. Nous avons pu obtenir quelques éléments de réponses :

  • Dans nos écoles, chez les plus jeunes le taux d’incidence est plus élevé que dans le reste de la population, le taux de vaccination est plus faible. Les élèves (comme les personnels) peuvent rechuter du covid, compte tenu des différents variants (omicron et BA2), le cumul grippe et covid reste possible. Le jeune positif au covid va développer des anticorps qui le protègent du risque d’une nouvelle contamination. Il reste encore des inconnues sur ces situations. Un nouveau variant plus agressif nécessiterait des modifications du protocole.
  • Depuis les congés d’hiver, un rebond du taux d’absentéisme des personnels (toutes absences comptabilisées) estimé à 14% dans le premier degré et 5% dans le second degré. Il n’y a plus après le mois de mars de nouvelles attestations pour obtenir des autotests gratuitement en pharmacie. Pas de directive après épuisement des stocks.
  • Lorsque que tous les élèves d’une classe deviennent « cas contacts » le retour au masque est vivement conseillé. Lorsqu’une école ou un établissement a épuisé ses stocks, elle/il doit faire appel à l’inspection académique qui peut faire des réassorts mais ne peut généraliser une distribution.

Notre analyse : Cette instance sanitaire exceptionnelle a été obtenue après la mobilisation toute aussi exceptionnelle du 13 janvier. Elle a un intérêt national mais reste au niveau du descriptif dans l’académie. Les allégements du protocole mis en place depuis le 17 mars doivent permettre de tenir jusqu’aux congés de printemps, pour ne pas dire plus simplement jusqu’au deuxième tour des élections présidentielles. La prochaine réunion se tiendra une dizaine de jours après le retour des vacances.