Le CDEN est le conseil départemental de l’Education nationale. Il était présidé par le sous-préfet de l’arrondissement de Poitiers et secrétaire général de la préfecture (M. Soumbo), l’IA-Dasen de la Vienne (M. Claverie) et le Vice-Président du conseil départemental chargé de l’éducation, des collèges, des bâtiments, des transports et des relations avec l’Université (M. Colin).

Le CDEN est composé de représentant-es :
– des collectivités locales
– des personnels des établissements d’enseignement et de formation. La délégation FSU/CGT Educ’Action est la délégation majoritaire avec 5 élu-es.
– des usagers-ères (parents d’élèves, associations, etc.)
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 Déclaration liminaire de la FSU/CGT Educ’Action

Mme la préfète,
M. le président du conseil départemental,
M. l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et messieurs les membres du CDEN,
Les mots nous manquent pour traduire l’état d’esprit de nos collègues dans cette école dite « de la confiance », c’est le mépris qui semble être la nouvelle méthode de management. Et nous ne pouvons nous résoudre au silence auquel le ministre voudrait nous tenir, chaque fois qu’il piétine le dialogue social, chaque fois qu’il bafoue les canaux institutionnels de communication pour satisfaire sa boulimie des médias nationaux. Le ministre qui devrait veiller à la sécurité de ses personnels et représenter l’École et ses valeurs, a reculé et n’a pas permis de rendre sincèrement hommage à Samuel Paty, notre collègue sauvagement assassiné, décapité le 16 octobre dernier. Par-delà la cacophonie, le mépris pour toutes celles et ceux qui ont participé aux concertations organisées au sujet de l’hommage, c’est l’indignité de la décision qui frappe toute la profession. Elle affaiblit aussi l’indispensable travail pédagogique que les équipes éducatives doivent mener avec les élèves concernant la laïcité, celle qui permet la liberté d’expression, garantit la liberté de croire et de ne pas croire, permet l’exercice de la citoyenneté pour mieux vivre ensemble. Nous ajoutons que les équipes auront besoin d’un nouveau temps d’échange et de formation afin d’être au plus près des valeurs de laïcité, de nous les ré-approprier et de guider nos élèves vers une meilleure compréhension du monde dans un esprit humaniste comme le précise Jaurès dans sa lettre. Ce moment a probablement manqué à Mme la secrétaire d’état à la jeunesse lors de son intervention sur la laïcité à Poitiers.

Concernant l’ordre du jour de ce CDEN il est pour le moins étonnant de ne pas y voir figurer un point sur la crise sanitaire et les mesures qui en découlent dans les écoles et collèges du département. Alors que le ministre devrait veiller à la santé des personnels, des élèves et de leur famille, il brandit un protocole sanitaire fait de «si cela est possible » mais sans moyens dédiés. Cela explique le mouvement de grève du 10 novembre qui a concerné de nombreux enseignant-es mais aussi des personnels de vie scolaire et des agents territoriaux. Ce dernier protocole est une illusion de protection renforcé. Il renvoie au local le soin d’endiguer la contamination à l’Ecole qui est plus virulente qu’on voudrait nous le faire croire. D’ailleurs, comment expliquer la différence d’un facteur 10 des chiffres annoncés par le ministre lui-même et ceux de Santé Publique France ?
Comment évaluer la pertinence des mesures sanitaires d’un établissement ? Quelles sont les conséquences physiques et psychologiques sur des enfants d’un confinement ? L’Education nationale ne devrait-elle pas en tenir compte ?
La deuxième vague est là, et nécessiterait le recrutement de personnels et l’attribution de mesures garantissant réellement la sécurité sanitaire. La grande majorité des collègues ont à cœur de faire fonctionner et de laisser ouverts les établissements et les écoles. Nous savons qu’une nouvelle fermeture aurait des conséquences scolaires et sociales dramatiques. Cependant, depuis le début de la crise, nous devons nous débrouiller sans moyens supplémentaires. Aujourd’hui par exemple, les absences se multiplient dans nos écoles, par le fait de personnels touchés par la COVID ou cas contact ou personnels vulnérables, mais aussi par la mise en arrêt de personnels qui se retrouvent exténuées par le fait de compenser sans cesse ce qui n’est pas compensable.

La FSU et la CGT Educ’Action, soucieuses d’émancipation pour les jeunes, exigent une refonte des programmes et des horaires. A moyen terme, il faut recruter des personnels de vie scolaire, des AESH, des personnels de santé et sociaux, des enseignants, des psychologues, des personnels administratifs et d’entretien, ainsi que des médecins de prévention du rectorat dont vous nous aviez rappelé l’importance, M. le DASEN, lors du CDEN du 23 juin 2020. Il faut réinvestir significativement et durablement dans l’Ecole, pour tous les niveaux, sur tous les territoires. Le service public d’éducation est bien le socle de notre République. Aussi, c’est un changement de cap radical qu’il faut observer en matière de politique éducative. Or, le budget annoncé pour la rentrée 2021 prévoit encore des suppressions de postes dans le second degré ce qui n’augure rien de bon.

L’IA, en réponse aux déclarations liminaires, est revenu sur quelques points : 

  • L’IA a reconnu la grande difficulté pour les équipes de travailler dans les conditions actuelles.
  • L’IA a indiqué qu’il y avait des écarts effectivement entre les chiffres de contamination d’élèves entre ceux du rectorat et ceux de l’ARS. Un travail est en cours, avec Mme la Préfète, mais il n’y a aucune volonté de masquer la réalité et l’IA précise que des classes et établissements ont été fermés. Il cite les exemples en primaire où nombre d’élèves sont absent-es sans que l’école ne connaisse officiellement la raison. Il rappelle qu’il ne faudrait pas y voir du complotisme.
  • L’IA a indiqué son soutien envers les équipes, les municipalités qui ont à faire face à des parents refusant le port du masque pour leurs enfants.

Carte scolaire de rentrée 1er degré

Bilan des effectifs de rentrée

Les effectifs des élèves dans le 1er degré sont toujours en baisse à cette rentrée : 32 917 élèves scolarisés à la rentrée 2020 dans le public (902 élèves de moins que l’année dernière, soit 2,7 %). 4590 élèves scolarisés dans le privé (193 de moins que l’année dernière,soit 4,2 %). Il est à noter que la scolarisation à domicile a augmenté (202 élèves contre 124 l’année dernière).
La FSU-CGT Educ’Action a noté que pour la première fois depuis 4 ans la courbe du privé suit celle du public et se félicite que les inscriptions dans le privé ne continuent pas d’augmenter.
Cependant la FSU-CGT Educ’Action est très inquiète du nouveau financement des écoles privées suite à la nouvelle loi Blanquer sur l’école du 26 juillet 2019.  En effet les maternelles du privé ont obtenu d’être financées de droit par les collectivités au même niveau que les maternelles publiques. Par exemple, sur Poitiers, où la municipalité donnait 23€ au diocèse par élève scolarisé-e en maternelle dans le privé confessionnel sous contrat, cette contribution devrait passer à 600€ par élève (lien) ! Pour la FSU/CGT Educ’Action, l’argent public ne doit pas servir à financer l’enseignement privé. 
La FSU et la CGT Educ’Action ont dénoncé et continueront de dénoncer la Loi Blanquer dont le financement des écoles privées dès 3 ans est la conséquence.

La moyenne annoncée d’élèves par classe est de :

  • 22,83 en maternelle (25.11 dans le privé)
  • 20.78 en élémentaire (21.09 dans le privé)
  • 10.25 en Ulis école, seule moyenne en augmentation (11 dans le privé). L’IA indique qu’il a une politique de flexibilité sur le handicap, qu’il y a eu 2 fermetures d’Ulis ces dernières années car il y avait moins d’effectifs mais il y a eu ouverture d’autres dispositifs : classe autisme, enseignant-es référent-es, classes externalisées avec enseignant-es spécialisé-es … il indique qu’il y a une réflexion actuellement sur l’inclusion des élèves de l’IEM de Biard en maternelle.

La FSU/CGT Educ’Action a rappelé que ce constat de baisse des moyennes devait être nuancé, car les disparités territoriales sont très fortes et que les classes dédoublées devaient être regardées à part pour ne pas fausser les chiffres. Par exemple en Rep+ à Lakanal à Châtellerault, les classes de cycle 3 vont jusqu’à 27 élèves par classe avec des inclusions d’élèves de l’Ulis, des élèves allophones et des élèves en grande difficulté scolaire.  Pour la FSU/CGT Educ’Action, le seul indicateur du nombre d’élèves par classe sur le département est insuffisant pour préparer les futures rentrées ou en faire le constat. Il ne rend pas compte par exemple des différences territoriales et il est urgent de le compléter par des indicateurs montrant l’hétérogénéité du terrain. M. Claverie répond qu’il est exact que les inégalités territoriales sur la Vienne faussent les données et que les dispositifs dédoublés devraient être comptés à part (plus d’une soixantaine), même s’il indique que cela ne modifie pas la réalité de la baisse des effectifs dans les classes.
La FSU/CGT Educ’Action a dénoncé la situation critique réelle de la Vienne où si le taux d’encadrement est annoncé amélioré, au regard du manque de personnels, la réalité est tout autre avec jusqu’à 30 / 40 classes fermées par jour par manque de remplaçant-es en période 1 avec des élèves répartis dans les autres classes … et ce constat s’est alourdi en période 2 ! Les conséquences sont nombreuses : certaines classes approchent les 40 élèves, les priorités comme les CP et CE1 à 12 élèves sont abandonnées et passent à 18 ou 20, des ouvertures programmées n’ont pas eu lieu, les formations sont suspendues …  Pour l’IA, le non remplacement n’est pas une question du nombre de postes de remplaçants à pourvoir, mais de l’absence de personnels pour occuper ces fonctions. Cette rentrée, il y a moins de personnes que de postes explique t-il car si la Vienne a reçu une dotation supplémentaire de postes, elle n’a pas reçu un recrutement équivalent. Cinq contractuel-les ont été recruté-es et il en espère plus. M. Claverie évoque le travail, c’est à dire les refus, sur le temps partiel des enseignants. Le SNUipp-FSU revendique le recrutement urgent de toutes les listes complémentaires et leur ré-abondement au maximum. Ensuite, pour faire face à cette situation exceptionnelle, il faut envisager un recrutement exceptionnel de personnels via l’organisation d’un concours exceptionnel puis si besoin, le recrutement de contractuel-les avec une formation et une pérennisation à l’issue de cette situation.

Mesures de rentrée

La carte scolaire du 1er degré avait été arrêtée du côté de l’éducation nationale en CTSD de rentrée le 2 septembre. (voir lien compte rendu ) L’IA avait procédé à 1 transfert d’ouverture de classe sur l’école maternelle Porte de Paris (initialement prévue à Pasteur).

  •  Ouvertures: une classe à l’école maternelle de Vivonne et une brigade rattachée à l’année sur l’école primaire des Trois-Moutiers, décharge de direction exceptionnelle à Pablo Neruda élémentaire de 0.08.
  • Mesures provisoires : 2 postes gelés : Neuville J. Ferry (Rased maitre G) et 1 brigade d’appui , permettant 2 ouvertures : à Poitiers Tony Lainé maternelle (poste dispositif expérimental langage) et école Poitiers Andersen maternelle.

La délégation FSU/CGT Educ’Action rappelle que d’autres écoles étaient dans des situations d’effectifs très élevés, notamment dans des secteurs ruraux défavorisés (Chaunay 31 GS-CP).

La FSU/CGT Educ’Action a rappelé que certains choix sont indispensables pour la réussite de nos élèves , qu’ils ont prouvé leurs efficacités, et ont été totalement oubliés, notamment :

  • les postes de RASED – L’IA a répondu que 3 postes avaient été créés sur ces 5 dernières années malgré la baisse d’élèves, et que donc, mathématiquement, leurs conditions de travail se sont améliorées. Il indique réfléchir uniquement sur le recrutement de PSY. La FSU / CGT Educ’Action a indiqué que la charge de travail des RASED ne s’est pas améliorée !!!! Augmentation des élèves à troubles du comportement pour les maîtres-sses G, retards scolaires liés au confinement qui explosent pour les maître-sses E, augmentation des délais de route pour certain-es avec les nouvelles circonscriptions … la FSU/CGT Educ’Action demande que les 3 spécialités RASED soient abondées en postes. Soyez en opposition avec l’IA et soutenez les RASED, envoyez en 2 clics la carte pétition du SNUipp au ministre : http://snuipp86.fr/index.php/2020/10/13/rased-continuons-a-revendiquer/
  • les postes de remplacement
  • les postes de dispositif plus de maîtres que de classes
  • les moyens pour les décharges de direction

L’IA en réponse a indiqué qu’il a ouvert des postes de brigades d’appui ces dernières années pour soutenir les équipes.

Vote carte scolaire 1er degré : La FSU/CGT Educ’Action a voté en “abstention” lors de ce CDEN concernant les choix de carte scolaire de cette rentrée. 19 votant-es – 7 pour (Unsa, Snalc, maires, conseil départemental) 2 contre (FO) 10 abstentions (FSU/CGT Educ’Action, FCPE)

Prochaine date carte scolaire ?
Deux scénarios sont prévus : carte scolaire en janvier ou en mars. Cela dépendra du report ou non des élections départementales prévues en mars. La préfecture indique que la décision n’est pas encore arrêtée et devrait arriver dans les prochains jours. Missionné par le Premier ministre pour définir les conditions d’organisation des élections régionales et départementales dans un contexte de crise sanitaire, Jean-Louis Debré a rendu ses conclusions le 13 novembre 2020. Il propose le report du scrutin prévu en mars 2021 à juin 2021. Si le gouvernement acte cette demande de report, le CTSD carte scolaire aurait lieu alors le 1er mars (Groupe de travail le 23 février).

Carte scolaire 2nd degré : bilan dont SEGPA et Ulis collège

  • Collèges : La FSU/CGT Educ’Action est intervenue sur l’augmentation des effectifs du privé. En 4 ans le privé augmente d’un point de pourcentage au détriment du public, et de deux points en 8 ans. On ne peut pas parler de relative stabilité mais plutôt de tendance lourde qui évoque une fuite des élèves du public vers le privé. Il faut s’interroger dessus.
    Dans les collèges publics, les effectifs par classes sont encore beaucoup trop élevés et ne permettent pas de faire face correctement à la pandémie. C’est particulièrement vrai sur Poitiers et sa couronne. D’autre part, l’imposition d’heures supplémentaires pèse lourdement actuellement avec les tâches liées aux protocoles. C’est beaucoup trop pour des personnels déjà fatigués et à cran.
    La FSU/CGT Educ’Action s’interroge, dans le cadre de la concurrence public/privé, sur le choix du lieu de la création d’une section sportive tennis au collège du Jardin des Plantes, car ce collège ne manque pas d’attractivité par rapport à d’autres.
    De même, l’ouverture d’une CHAM et CHAD à Poitiers Henri IV se justifie difficilement eu égard à sa fermeture prochaine pour travaux. Là encore d’autres collèges auraient pu en bénéficier.

L’IA a rappelé que cela n’était pas une création CHAM et CHAD définitive à Henry IV mais qu’il fallait réfléchir à une implantation plus pérenne, ailleurs qu’au Jardin des Plantes qui ne peut s’agrandir plus. Il serait question de Buxerolles, avec un conservatoire délocalisé. Mais aucune réponse de sa part à nos autres interrogations.

  • SEGPA : La FSU/CGT Educ’Action est intervenue sur le nombre élevé de divisions supérieures à 16 (Châtellerault Descartes ( 3 div à 17), Poitiers France Bloch( 2 div à 17), St Benoit Renaudot ( 1 div à 17) et Poitiers Jean Moulin ( 3 div à 17)) . Pour rappel, le texte indique « Chaque division ne doit pas, dans toute la mesure du possible, excéder 16 élèves ». Dans la Vienne, 37 % des divisions sont au-delà de 16 après la 6ème, autant dire que « la mesure du possible » n’a pas vraiment lieu chez nous et que les moyens ne sont pas mis en œuvre pour obtenir cet objectif.
    L’IA indique que c’est une volonté politique, il indique que s’il ouvre des divisions de SEGPA, plus d’élèves y seront affecté-es (l’offre conditionne la demande selon lui), sans pouvoir sortir de ce dispositif dans l’avenir. L’IA souhaite réfléchir à la question des SEGPA, collectivement en proposant un groupe de travail, pour faire évoluer les dispositifs dans le sens des RASED du premier degré où tous les élèves seraient inclu-es en ordinaire avec des enseignant-es en soutien. La FSU/CGT Educ’Action est prête à travailler sur tous les sujets, mais pas à entendre n’importe quoi. Ici, il n’est pas question d’offre et de demande, mais de besoins ! Des élèves en échec scolaire qui ont souvent développé des blessures psycho-affectives liées à un passé scolaire anxiogène, ont besoin d’une structure adaptée pour se construire scolairement et individuellement. S’il est sans aucun doute nécessaire de développer des enseignant-es spécialisé-es pour aider les équipes dans l’ordinaire, cela ne peut être en rien conditionné à la fermeture de structures ayant fait leurs preuves. La FSU/CGT Educ’Action rappelle que SEGPA, comme l’a notamment montré un rapport de l’Inspection Générale en 2013, un outil efficace contre l’échec scolaire. Elle produit des parcours de réussite et permet de lutter efficacement contre le décrochage scolaire en s’appuyant sur des pédagogies positives et exigeantes du « toutes et tous capables ».La FSU/CGT Educ’Action considère toujours que la fermeture de la 6ème à l’EREA de Mignaloux-Beauvoir est une grave erreur. Faire le choix de priver des élèves d’une structure, qui au-delà d’un accompagnement scolaire adapté pour des élèves en échec, propose un accompagnement éducatif qui va bien au-delà du scolaire et dont certains élèves sont privés, est lourd de responsabilités. La FSU/CGT Educ’Action continue de demander au contraire le renforcement et le développement des EREA. L’IA indique qu’il souhaite en faire un lycée adapté pour l’enseignement professionnel, ce qui signifierait qu’il n’y aurait plus d’accueil de collégien-nes car selon lui, ces élèves, en grande partie, ne bénéficient pas de la partie « éducative ».
  • UlLIS collège : 
    L’IA indique qu’il y a une pression démographique forte sur les ULIS collège dans le département malgré les 2 ouvertures de ces dernières années.
    Le tableau de synthèse des effectifs et divisions n’intègre pas le nombre d’élèves et de dispositifs ULIS. De plus quand un collège comme celui de Descartes a un dispositif ULIS et des effectifs en SEGPA supérieurs aux préconisations, l’inclusion au sein de la SEGPA paraît difficile .
  • Point sur les orientations et dérogations: 
    L’IEN IO indique que les demandes de dérogation sont stables par rapport à l’an dernier : 460 demandes de dérogation. Des variations selon les collèges. Dérogations autres = convenances personnelles (en général transports ou bien option non dérogatoire).
  • Les rencontres de l’apprentissage : La FSU/CGT Educ’Action rappelle son attachement aux formations sous statut scolaire et que de nombreux alternants se préparent à des métiers sinistrés par la crise. L’hôtellerie, la restauration et la vente sont dans la tourmente. Les entreprises sont majoritairement en phase de ralentissement d’activité. Elle souligne qu’ il est plus que délicat d’impulser l’apprentissage de nos jours et que même si les entreprises bénéficient d’une aide exceptionnelle de 5 000 € pour le recrutement d’un alternant , il n’est pas certain que les entrepreneurs y adhèrent, ce qui pourrait à terme laisser probablement des élèves sans formation puisque rien n’aura été prévu pour qu’ils aient une place en formation initiale.
    L’IEN IO se défend d’impulser et de faire la promotion de l’apprentissage mais d’accompagner les apprentis. Il convient que la situation sanitaire va rendre plus difficile leur parcours.

ASH : point inclusion

PIAL

L’objectif annoncé par l’IA pour les élèves est qu’ils/elles soient intégré-es à un PIAL, quel que soit le lieu de la Vienne, pour éviter les ruptures d’accompagnement entre les changements de structures (école / collège). Pour les AESH, l’idée est d’en faire des membres actif-ves de la communauté éducative, que cela est devenu un vrai métier ( 60h de formation, AESH référent-e et tuteurs) et être stabilisé-es sur les établissements. Il reconnaît qu’il y a encore beaucoup de travail sur les PIAL pour être vraiment opérationnels, que c’est généralisé sur le papier et que les PIAL ne fonctionnent pas partout actuellement.

La FSU/CGT Educ’Action indique, que pour un fonctionnement à la hauteur de la charge de la mission de coordination, il y avait une grosse problématique en terme de temps libéré pour effectuer ses missions. Coordonner jusqu’30 AESH, sur plusieurs sites, dans le cadre de gestion de plusieurs dizaines d’élèves en situation de handicap , en lien avec des dizaines d’enseignant-es … est un vrai métier et ne peut se faire sur le temps libre comme cela est imaginé ni sans une indemnité pour compenser, d’ailleurs insuffisante !!!! La FSU/CGT Educ’Action souhaite que les moyens alloués à la coordination soient revus.

Concernant les AESH, la FSU/CGT Educ’Action a répondu que cela sera un vrai métier quand il y aura un vrai salaire et la possibilité de travailler à temps plein !

Les élèves sans places en ESMS

41 élèves sont annoncé-es sans place en ESMS à cette rentrée (31 IME, 10 ITEP). L’IA indique que ce chiffre est en baisse par rapport à l’année dernière car l’ITEP de Naintré a accueilli plus d’élèves. L’IA souhaite augmenter le nombre d’enseignant-es en ITEP. La FSU/CGT Educ’Action soutient ce souhait… nous le demandons depuis de nombreuses années ! Ces élèves sont donc en dispositif PAG actuellement :

  • 18 élèves scolarisés en ULIS ( 15 Ulis école, 3 Ulis collège)
  • 17 en inclusion individuelle
  • 3 maintien en GS maternelle
  • 3 élèves en EGPA

L’Education nationale indique qu’un accompagnement de 320 heures d’AESH est mis en place pour ces élèves, ce qui correspond à 8 ETP.

La FSU/CGT Educ’Action a rappelé que même si ces situations étaient en baisse, chacune était un drame pour les élèves et leurs familles, annoncée de plus très tardivement (après la fermeture des écoles en juillet souvent) , mettant à mal tout le travail d’orientation et d’accompagnement mené par les équipes pendant une grande partie de l’année.

La FSU-CGT Educ’Action a demandé des précisions sur les impacts des nouvelles prises en charge SESSAD, qui sont cette année très différentes de ce qui existait dans le département avec la suppression des SESSAD rattachés à des structures fixes. L’IA propose d’inviter Mme Troubat de la MDPH pour discuter de ces nouvelles modalités avec précisions de l’ARS au prochain CDEN.

Situation sanitaire

La FSU-CGT est revenue sur la situation sanitaire dans les collèges. Nous avons rappelé les grandes difficultés lorsque les AED et les agents sont absents. L’établissement ne peut plus fonctionner. La question de l’adaptation du protocole sanitaire dans les gros collèges (mais pas que) est très difficile du fait des locaux (nombre de salles de cours, self, sanitaires…)
Le Dasen dit vouloir limiter le format hybride au regard du manque d’autonomie des élèves en collège par rapport au lycée. Une dotation nationale en moyens AED va être attribuée pour la Vienne.
Agents : 40 absents actuellement. Chaque agent est remplacé immédiatement mais cela devient compliqué en terme de vivier potentiel : le conseil départemental n’arrive plus à recruter des agents.
La FCPE insiste sur le fait qu’il doit s’agir de recrutement et non pas seulement de remplacement.

Nouveau protocole ruralité pour la Vienne 2020-2023 : développement des pôles éducatifs

En continuité du protocole ruralité 2017/2019 (lien), un protocole rural 2020/23 a été présenté lors de ce CDEN. Les différents signataires (Préfète, Académie de Poitiers et Dasen 86, Conseil départemental et Association des Maires et présidents d’intercommunalité de la Vienne) s’engagent à mettre en oeuvre un certain nombre de moyens selon leurs compétences pour une « meilleure » structuration du système éducatif sur le territoire rural de la Vienne. Contrairement au précédent, une seule solution est mise en avant : le pôle éducatif ! Terme flou, qui n’est définit juridiquement nulle part, qui peut s’apparenter à un RPI concentré dont la finalité est d’avoir des liens forts avec le collège de secteur. L’IA a précisé que le pôle éducatif n’est pas une réponse qui sera adaptable à toutes les situations et tous les territoires.

Retrouvez le protocole sur ce lien : http://snuipp86.fr/index.php/2020/11/18/convention-ruralite-vienne-2020-2023/

La FSU-CGT Educ’Action a regretté qu’aucun groupe de travail sur ce protocole n’ait eu lieu avec les représentants des personnels et des parents d’élèves, comme il avait été annoncé pourtant par le secrétaire général de la Préfecture lors du CDEN du 14 novembre dernier.

La délégation FSU / CGT Educ’Action, si elle partage les objectifs fixés par ce protocole et son principe fondateur de renforcer l’encadrement des élèves dans les zones d’environnement social défavorisé, ne peut en aucun cas partager l’ensemble des constats et des analyses qui sont faits du fonctionnement des écoles rurales.

Une vision faussée du « rural »

Si la FSU/CGT Educ’Action ne peut qu’être en accord avec le constat de la baisse des effectifs dans une grande partie du milieu rural, nous sommes revenu-es sur quelques points de ce bilan présentés dans la convention que nous avons décrits comme malhonnêtes ;

  • «  Les petites structures rurales de 1 à 3 classes sont peu attractives pour les enseignants, qui se retrouvent isolés physiquement et pédagogiquement, dans des bâtiments parfois vétustes difficiles d’entretien. Il en résulte une forte rotation des équipes pédagogiques, et un nombre important de néo-titulaires voire de personnels de la brigade de remplacement nommés sur des postes non pourvus. » Pour la FSU/CGT Educ’Action, cette affirmation est erronée. Ce constat est vrai pour certaines écoles sur certains sites précis, mais un grand nombre d’écoles de 2,3 classes voire de 1 classe comme dans le Civraisien ou le Chauvinois connaissent une grande stabilité depuis des années. Quand à l’isolement pédagogique, il est vrai qu’au regard de l’insignifiance de la formation continue proposée par notre administration, il n’y a pas que dans le rural que l’on se sente isolé.
  • « Les petits effectifs d’élèves par niveau d’apprentissage ne favorisent ni l’émulation et les échanges entre pairs, ni la préparation au collège de secteur avec lequel les liens sont distendus. » La FSU/CGT Educ’Action rappelle que les études montrent qu’à catégorie sociale équivalente, les élèves du rural ne sont pas défavorisés par rapport aux urbains, mais ont des meilleurs résultats. La taille réduite des classes et des écoles contribue à ces bons résultats. Ensuite, et même si elles ont tendance à disparaître, les classes multi-âges favorisent les résultats des élèves, notamment les plus faibles et les plus jeunes. Enfin il y a des aspects qui tiennent au lien social, plus prégnant en milieu rural, entre les élèves, les parents, les enseignants et les élus.
  • « Ces difficultés ont des conséquences sur la réussite des élèves comme en témoigne le manque d’ambition dans les parcours scolaires de ces élèves. » Mettre sur les écoles rurales, la responsabilité du bas taux d’élèves poursuivant des études supérieures après le Bac, est plus que malhonnête, cela est honteux pour la FSU/CGT Educ’Action. Alors qu’ils peuvent prétendre à des filières générales et technologiques, les élèves du ruraux après la 3ème privilégient davantage que les urbains les filières courtes et professionnalisantes.
  • « Enfin, les attentes sociales envers l’école élémentaire ont évolué : il ne suffit plus d’apprendre à lire, écrire, compter et respecter autrui. Les professeurs des écoles doivent également développer les usages numériques, éveiller aux langues vivantes, exigences qui viennent s’ajouter à celle d’enseigner sur 3, 4 voire 5 niveaux différents » Alors que nous avons un ministre qui parle justement que de « lire, écrire, compter et respecter autrui », la FSU/CGT Educ’Action est heureuse que la réalité de l’école et de sa complexité soient mises en avant.

L’IA a répondu que les professeurs des écoles exerçant en milieu rural ne devaient pas se sentir visé-es par les critiques envers les conséquences éducatives néfastes que le constat mettait en avant car cela était structurel. Il a ainsi indiqué qu’il ne remettait pas en cause le travail des enseignant-es, les résultats des élèves étaient au niveau attendu, mais que le fait d’être « cocooné-es » empêchaient les élèves de gagner en ambition ou de s’affirmer en caractère …

Un constat des pôles éducatifs un peu trop idyllique

La convention indique que les 5 pôles éducatifs de la Vienne ( Charroux, Civray, L’Isle Jourdain, St Gervais les 3 clochers , St-Savin) sont un «  succès » « qui prend en compte les exigences contemporaines en matière de scolarisation ».

La FSU/CGT Educ’Action fait le constat également d’améliorations dans la majorité de ces pôles, qui ont des réalités organisationnelles et géographiques bien différentes : travaux menés, équipement informatique renouvelé, travail renforcé avec les collègues du cycle 3 et le collège, plus d’échanges dans l’équipe face à certaines difficultés (enfant à troubles du comportement), maintien des moyens humains l’année de la restructuration dans les écoles, une décharge de direction, un plus de maîtres que de classes , des projets spécifiques développés par le collège (allemand, musique …) …

La FSU/CGT Educ’Action fait le constat que certaines améliorations annoncées dans le rapport n’ont que peu de réalité sur certains pôles comme le périscolaire adapté, la formation des enseignant-es ou les échanges de service cycle 3.

La FSU/CGT Educ’Action fait le constat aussi de problématiques qui n’apparaissent pas dans le constat et présentes selon les sites : difficultés entre mairies du SIVOS dans la répartition des investissements et des décisions, temps de trajet en bus pas réduit par rapport à un RPI, lien éloigné avec certaines familles qui ne viennent plus à l’école car leurs enfants prennent le bus, sentiment de perte de la spécificité maternelle , manque d’interventions Rased, d’assistantes sociales, perte de poste à l’année N+1 …

Enfin, il est indiqué que «  Le pôle éducatif, par le dynamisme pédagogique qu’il représente, a le potentiel de construire de l’attractivité en milieu rural et a pour ambition de maintenir ainsi les effectifs scolaires, voire les augmenter. » Pour la FSU/CGT Educ’Action, si l’école est un outil indispensable à une dynamique territoriale, l’éloignement des autres services publics de proximité et un taux de chômage très important ne peuvent être ignorés. Des politiques volontaristes de l’état pour l’aménagement du territoire sont indispensables et les enjeux sont multiples : transports, social, humain, économique, territorial, écologique, pédagogique…

L’avenir de l’école en secteur rural

La convention indique que les pôles éducatifs vont tout améliorer pour les élèves et notamment le développement du numérique, l’accueil des moins de trois ans, l’accueil des élèves à besoins particuliers (élèves allophones nouvellement arrivés, enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs, enfants en situation de handicap, le lien scolaire-périscolaire… La FSU/CGT Educ’Action a fait remonter que les RASED, ont disparu de cette convention par rapport à la précédente et nous avons demandé leur réintroduction. L’IA évoque les possibilités selon lui pour les sites de Couhé, St jean de Sauves, La Roche Posay, St Romain/Dangé …

Pour la FSU/CGT Educ’Action, si le pôle peut être une réponse possible à des problématiques sur certains territoires, il ne faut pas dénigrer les autres organisations existantes qui ont du sens selon le territoire, son historique et sa dynamique. Par exemple, le fonctionnement dans de nombreux RPI déconcentrés, avec une répartition par niveau pédagogique dans les différentes écoles, est assez exemplaire, avec un investissement important des municipalités en terme de locaux ou d’équipements numériques pour que les écoles ne soient pas “vétustes” et un temps de transport équivalent pour les enfants entre un RPI déconcentré ou concentré.

De plus, la FSU/CGT Educ’Action continue de revendiquer l’étude et l’expérimentation de divers dispositifs comme les EMALA , « plus de maîtres » rural. Instituées en 1984, les Équipes mobiles académiques de liaison et d’animation (EMALA) prévoient qu’un « instituteur se déplaçant dans un véhicule […] effectue des tournées régulières dans les petites écoles isolées ». Dans les départements où ils existent, les EMALA coordonnent des projets, interviennent dans les classes et mettent à la disposition des équipes un matériel adapté (ludothèque, bibliothèque, matériel d’EPS, de sciences…) Ce « plus de maîtres que de classes » rural constitue une chance de réduire les inégalités territoriales et devrait être généralisé.

Pour la FSU/CGT Educ’Action, la politique volontariste de développement des pôles éducatifs ne résoudra pas toutes les problématiques du rural et une augmentation l’investissement de l’Etat dans le service public d’éducation est indispensable. La FSU/CGT Educ’Action ne cautionnera pas une réflexion qui serait dirigée par une politique de rationalisation des coûts d’une politique éducative très insuffisante pour tous les publics, ruraux et urbains.

Compétences du Conseil Départemental

Le Conseil départemental a fait un certain nombre d’annonces pour les collèges :

DGF (Dotation Globale de Fonctionnement)

Report à identique de l’année précédente.

La FSU-CGT s’interroge sur les dotations globales : intègrent-elles les gros prélèvement sur fonds de réserve auxquels les collèges ont du faire face pour les dépenses liées à la pandémie (entretien, désinfection et hygiène, restauration) ?

Selon le Conseil Départemental, les réserves ont été laissées au maximum, soit 2 mois de fonctionnement. Si des difficultés financières devaient être subies par des établissements, alors il y aurait une réaction rapide du département. Deux établissements ont déjà été aidés pour la restauration ( j.Moulin et Clovis Pin). Une attention particulière sera portée sur le budget 2021.

Restauration scolaire

La FSU-CGT Educ’Action salue la pérennité de l’aide compensatrice accordée aux familles concernées par des repas dans des selfs hébergés dans les lycées. Pouvez vous préciser à quoi correspond l’aide sociale à la restauration accordée à des élèves externes ? S’agit-il de restauration ponctuelle ?

Le conseil départemental assure que le financement sera augmentée à 510 000 € au budget 2021.Concernant l’aide apportée aux élèves externes, il s’agit bien d’une aide à la restauration ponctuelle, représentant la possibilité de 10 repas exceptionnels et si les repas ne sont pas pris alors l’aide est reversée à la famille.

Concernant le taux de boursiers, la FUS/CGT Educ Action a souhaité avoir des éléments de comparaison avec d’autres départements puisque les 21 % d’élèves concernés (dont la moitié au taux 3) nous semble élevés. Par ailleurs, nous craignons que ce taux n’augmente avec la crise sociale qui s’annonce.

Le Conseil Départemental a répondu qu’il n’y avait que peu d évolution, mais pas à la baisse. Par ailleurs, il est inquiet pour l’année 2021 et prévoit donc un budget en conséquence sur un plus grand nombre de taux 3. Ils analyseront les éléments de comparaison du taux de boursiers avec les autres départements et donneront les informations au prochain CDEN.

Travaux :

35ème collège

La FSU-CGT s’interroge sur la prise en compte du bâti concernant une nouvelle crise sanitaire. Y aura-t-il des sanitaires en nombre suffisant et combien ? Les tailles des salles de classes sont-elles adaptées ? Une ventilation mécanique adaptée est-elle envisagée ? Les fenêtres pourront-elles s’ouvrir ? Comment est organisée la circulation des élèves ? Les couloirs sont-ils assez larges ? Il semble que le bâtiment d’externat sépare la cour de récréation du self. Est-ce judicieux ? L’ouverture de l’établissement aux élèves est prévue le 25 avril 2022. Nous réitérons nos craintes vis-à-vis de la fin de l’année scolaires. On ne déménage pas 660 élèves et 80 personnels en quelques jours. Ils et elles auront besoin de temps pour s’adapter aux nouveaux locaux et assurer une fin d’année sereine et sécurisée à l’ensemble du collège.

Réponse du Conseil Départemental  :
Déménagement : il n’y en aura pas forcément besoin car l’établissement sera meublé de neuf. Il y aura aussi des journées portes ouvertes pour permettre aux élèves et leur famille de s’orienter dans le collège. Le nombre d’urinoirs n’est pas compté…La livraison est prévue pour Février avec des agents dans l’établissement à partir de cette date. Le Collège était prévu avant la pandémie mais certaines normes apportent déjà des améliorations avec par exemple un accès au réfectoire avec un flux entrée / sortie séparés.

Dotation numérique exceptionnelle :

La FSU/CGT Educ Action a dénoncé que l’Indice de Positionnement Social ne peut être l’alpha et l’oméga de la dotation en matériel. Pour le moins, cela demanderait une étude plus juste et sur plusieurs années.
Qu’est-ce qui a guidé le choix du conseil départemental de privilégier les PC aux tablettes ? La tablette était plutôt de mise il y a 2 à 3 ans.
Le conseil départemental souligne que la dotation en tablettes a été réalisée avec l’aide de l’état. Les PC ont des claviers, ce qui est plus pratique et os windows adapté à Windows 7 et favorisant les connexions à différents réseaux. Ces matériels sont adaptables et peuvent participer au renouvellement des parcs informatiques des collèges quand ils ne sont pas prêtés. Cela vient aussi du fait des demandes des collèges (6 sur 7 interrogés ont préférés des PC au tablettes).

Modification du calendrier de sectorisation:

Au regard de la crise sanitaire, des retards ont été pris sur l’avancée de travaux du 35ème collège et donc sur Poitiers Henri IV. La sectorisation prévue à la rentrée 2021 est donc impossible et le conseil départemental demande le report à 2022 avec conservation des principes.
Cela concerne donc

  • nouveau collège à Vouneuil s/ Biard avec les écoles de Chasseneuil, Migné-Auxances, Vouneuil/Biard
  • Collège Jardin des Plantes : arrivée de C. Perrault Poitiers
  • Collège Rabelais : arrivée de Fontaine le Comte

Vote pour à l’unanimité

Autres sujets : rythmes scolaires, élections parents, DDEN

Rythmes scolaires :  modifications à cette rentrée, en cours et pour 2021

  • 5 écoles sont passées à 4 jours à cette rentrée  : Béthines, Haims, St Pierre d’Exideuil, St Macoux, St Saviol. 34 % des communes sont à 4 jours pour 23 % des écoles représentant 16.6 % des élèves.
  • 5 écoles ont modifié leurs horaires à cette rentrée : Sanxay, Curzay, Jazeneuil, Coulombiers, St . Romain.

Suite à la question de la FSU/CGT Educ’Action, l’IA a indiqué qu’aucune modification d’organisation avait été refusée.

Châtellerault : La FSU/CGT Educ’Action a porté la demande des collègues de la ville de Châtellerault et demandé à l’IA de faire avancer les discussions avec la mairie sur la question du passage à 4 jours (volonté de plus de 50 % des écoles) et de la réduction de la pause méridienne .(demande unanime). L’IA a indiqué que le travail était en cours avec la mairie .

Des modifications provisoires demandées :

20 modifications provisoires ont été accordées pour l’adaptation à la crise sanitaire (1 seule La Puye pour passage à 4 jours pour nettoyage des locaux).

La FSU / CGT Educ’Action s’interroge toujours sur la multiplicité des rythmes dans notre département (+ de 70 différents) sans qu’aucun bilan, tant sur l’amélioration des conditions de travail des enseignant-es et l’amélioration des résultats des élèves soit effectuée. Le SNUIpp-FSU continue de revendiquer que soit possible l’organisation dite des mercredis libérés ( 1 mercredi libéré de classe toutes les 3 semaines).

Pour 2021 ? L’IA indique que les écoles et les communes doivent faire remonter leur souhait de dérogation, s’ils en ont, avant  fin janvier. Retrouvez sur ce lien les démarches et les dérogations possibles d’organisation du temps scolaire : article sur les changements de rythme.

Elections des parents d’élèves :
Pourcentage des résultats des élections des parents d’élèves en écoles, collèges et lycée :
Taux de participation :
55 % dans le premier degré (légère hausse)
24.42 % dans le second degré (légère baisse)

Nomination DDEN

La FSU/CGT Educ’Action a voté pour et a rappelé l’importance de ces collègues dans les conseils d’écoles.
Vote pour à l’unanimité.

pour la FSU/CGT Educ’Action:  P Ballu, A Colin dV, J Dupont, M Frison, M Menaut.