Depuis des mois, les médias, les politiques, les commentateurs de tous poils nous matraquent en matraquant l’opinion lui laissant entendre qu’une des solutions à la crise serait de faire payer les retraités. Nos revenus disent-ils, notre patrimoine, feraient d’eux de nous des nantis, profiteurs et égoïstes.

À les en croire nous aurions les moyens de mettre la main à la poche pour subvenir aux vrais besoins de la nation en oubliant, avec beaucoup de précautions, de tourner les regards vers d’autres profits – bien substantiels ceux-là  – que sont ceux des grands groupes industriels, de leurs patrons et actionnaires, des spéculateurs…

Y’en a marre ! …

Il est temps de remettre les pendules à l’heure.

En avril prochain, nos pensions devraient, traditionnellement, être l’objet d’une revalorisation. Mais avec la campagne en cours, il y a fort à parier qu’en fait de revalorisation, nous pourrions, au mieux, voir une stagnation en valeur absolue de nos pensions. Ce qui est d’évidence, une réduction de notre pouvoir d’achat et donc de consommation.

C’est la raison pour laquelle, de façon convergente, la plupart des organisations syndicales projettent pour les semaines à venir une série d’actions propres aux retraités.

Pour notre part — la commission  SFR FSU 86 — nous avons initié  une action spécifique.

Elle prend la forme d’une lettre_ouverte_aux_deputes et aux partis politiques de la majorité gouvernementale. Cette lettre ouverte, dont vous trouverez ci-joint le texte, leur demande, arguments techniques très renseignés à l’appui, de prendre position et de nous indiquer comment ils entendent prendre part aux corrections de trajectoire indispensables.

Il est probable que cette initiative, en soi, ne suffira pas. Des contacts avec l’intersyndicale sont en cours.

D’ores et déjà, la FGR-FP, la CGT, FO, l’UNSA, Solidaires s’associent à notre démarche.

Une rencontre intersyndicale est programmée le 6 mars. Une journée d’action est envisagée pour le 28 mars.

Restez attentifs et vigilants. Soyez prêts pour la suite. Il y en aura forcément une ! …

 

Michel Bonté