Vendredi dernier une personnalité extérieure élue au conseil d’administration de l’université au titre de la FSU s’est vu refuser le droit de siéger à cette instance, parce qu’elle était professeur des écoles, et parce qu’il n’y avait plus de remplaçant·e.

Bien à l’abri derrière la crise sanitaire et la nécessité de continuité du service public, l’administration rogne sur le droit des personnels. Cette crise dure depuis plus d’un an et depuis plus d’un an le ministre, la Rectrice comme le DASEN claironnent partout dans les médias et dans les instances où siègent vos élu·es :

« Tout va (très) bien (madame la Marquise)!», » il n’y a pas besoin de remplaçant·e supplémentaire. » « Les vaccins, les autos tests sont là » et « le personnel nécessaire au passage de ces tests est recruté en nombre suffisant ».

Le décalage entre les discours et la réalité du terrain est effrayant voire outrageant pour l’ensemble de la profession. La décision de ne pas autoriser un professeur des écoles à participer à une instance où elle est élue est une preuve supplémentaire qu’aucun moyen supplémentaire n’a été mis en œuvre pour faire face à la crise sanitaire et éducative et que la communication ministérielle locale comme nationale ne sont que des procédés de propagande.

La FSU86 alerte depuis le début de cette crise sanitaire sur la nécessité de donner les moyens supplémentaires aux Services Publics en recrutant du personnel qualifié à l’école, dans les hôpitaux, les services sociaux pour répondre aux besoins de la population.

Combien faudra-t-il de postes supprimés chez les soignants, aux impôts, dans les écoles pour que le gouvernement reconnaisse qu’il fragilise une fonction publique de moins en moins au service de toutes et tous. ?